Singulier | Pluriel |
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désorceleur | désorceleurs |
\de.sɔʁ.sə.lœʁ\ |
désorceleur \de.sɔʁ.sə.lœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : désorceleuse)
La réponse locale est qu’on peut alors s’adresser au désorceleur qui jouit, lui aussi, de pouvoirs surhumains, mais qui les met au service des innocents.— (« Jeanne Favret-Saada : “La sorcellerie, on y croit toujours plus qu’on ne croit” », leSoir.be, 10 octobre 2011)
Lorsqu’elle s’adressa à la désorceleuse, Isabelle avait déjà acquis une certaine expérience dans le domaine des thérapies « magiques » puisqu’en moins de dix ans, elle avait consulté une dizaine de thérapeutes, parmi lesquels : trois magnétiseurs, trois extra-lucides , un marabout d’origine nord-africaine, le Père Samuel et un prêtre exorciste « officiel ».— (Olivier Schmitz, « Le désensorcellement comme cure psychodynamique », dans Olivier Schmitz, Les médecines en parallèle, 2006)
En présence de la famille ensorcelée, et d’elle seule, le désorceleur fait bouillir un cœur de bœuf qui représente le sorcier absent, y plante mille épingles, défie le sorcier désigné, et paraît soutenir une lutte féroce avec lui ; .— (Jeanne Favret-Saada, « Le désorcèlement comme thérapie », dans Christine Planté, Sorcières et Sorcelleries, 2002)
Le désorceleur, par une technique appropriée fait dire à son client le nom de son « sorcier » et le mène à consentir à son anéantissement.— (Élisabeth Claverie, « Les symbolysmes majeurs », dans Isac Chiva et Utz Jeggle, Ethnologies en miroir, 1992)
Il y avait, pour tout cela, quelques individus, aristocrates sans présomption, qui se plaisaient à surprendre le désorceleur en flagrant délit, et à le fustiger.— (Georges Métivier, Dictionnaire franco-normand, 1870)
Celui dont je veux parler est le métier de Désorceleur.— (« Histoire du Curé d’Agenv***., fameux Désorceleur. », dans Chronique burlesques, ou recueil d’histoires divertissantes et d’avantures comiques, 1742)