Singulier | Pluriel |
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darbâr | darbârs |
\daʁ.bɑʁ\ |
darbâr \daʁ.bɑʁ\ masculin
Au déjeuner, j’annonçai la nouvelle de la visite du roi à la famille. Chacun l’accueillit à sa manière caractéristique.— (Gerald Durrell, Le Jardin des dieux, traduit de l'anglais par Cécile Arnaud, La Table Ronde, 2014, page 186)
- Ce sera sympathique, dit Mère. Je ferais bien de commencer à mettre au point des menus.
- Il ne vient pas séjourner ici, Dieu merci, fit remarquer Larry.
- Je sais, chéri, dit Mère, mais… euh… il y aura tout un tas de réceptions et autres festivités, j’imagine.
- Je ne vois pas pourquoi, dit Larry.
- Parce que c’est toujours comme ça, dit Mère. Lorsque nous étions en Inde, nous organisions toujours des fêtes pendant le darbâr.
Lors de ce darbâr, Morgan le savait, George V avait annoncé des changements radicaux dans le système politique indien.— (Damon Galgut, L’Été arctique, traduit par Hélène Papot, Éditions de l’Olivier, Paris, 2016)
Le darbâr se clôt sur une note théâtrale : sir Pertab Singh s’avance, dépose avec panache son épée aux pieds de la reine et lui offre une ravissante broche ornée de perles qu’il prélève sur son propre turban.— (Shrabani Basu, Confident royal, traduit par Marion Roman, Presses de la Cité, Paris, 2017)
Le transfert eut lieu en 1911, quand le jeune George V donna un darbâr – audience publique à la cour de tout souverain de l’Inde – auquel furent conviés tous les princes de la colonie par l’intermédiaire desquels l’empire devait continuer d’exercer sa souveraineté.— (Robert Gildea, L’Esprit impérial - Passé colonial et politiques du présent, traduit par Simon Duran, Passés composés/Humensis, Paris, 2020)