Invariable |
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de vive voix \də viv vwa\ |
de vive voix \də viv vwa\ invariable
Se parler de vive voix est souvent plus rapide qu’un échange de courrier.
L’homme qui lit de vive voix s’expose absolument. S’il ne sait pas ce qu’il lit, il est ignorant dans ses mots, c’est une misère, et cela s’entend. S’il refuse d’habiter sa lecture, les mots restent lettres mortes, et cela se sent. S’il gorge le texte de sa présence, l’auteur se rétracte, c’est un numéro de cirque, et cela se voit. L’homme qui lit de vive voix s’expose absolument aux yeux qui l’écoutent.— (Daniel Pennac, Comme un roman, Gallimard, 1992, page 173)
Il y a peu d’efforts à fournir pour s’y mettre et cela vous prépare bien à des rencontres de vive voix.— (Fabien Snauwaert, Devenir bilingue en Anglais, 2006)
Lucile voulait entendre notre nouvelle vie, nous racontions notre petit frère, l’école, le collège, le lycée, les copines, les voisines, le cheval, les claquettes, les chiens, la cantine, mais au fond nous ne disions rien, ni dans les lettres ni de vive voix. Rien ne pouvait être dit.— (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)