dessécher \de.se.ʃe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se dessécher)
Vous verrez des femmes faisant du bois, c’est-à-dire collant des bouses de vache le long des murs pour les dessécher et les entasser comme les mottes à Paris ; puis, l’hiver, on se chauffe de ce bois-là.— (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, deuxième partie)
Dessécher les fossés d’une ville.
Dessécher un étang.
Ces marais se dessèchent en partie durant l’été.
Un corps que les veilles et les travaux ont desséché.
Son corps se dessèche.
Cette triste expérience lui a desséché le cœur.
Ce lac est peu considérable , et se dessèche au mois d'août tellement qu'il n'a pas, en long et en large, plus de 80 sagènes (160 mètres).— (De T., « Documents minéralogiques et statistiques sur la Géorgie », dans Bulletin des sciences naturelles et de géologie, sous la direction du Baron de Férussac, tome 15, Paris, au bureau central du bulletin & chez Levrault, Paris, Strasbourg & Londres : chez MM. Treutel et Wurtz, 1828, page 85)
Il paraît que ce désert était autrefois occupé par un vaste bassin central. Il s’est desséché comme se desséchera la Caspienne, et cette évaporation s’explique par l’énergique concentration des rayons solaires .— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
Dans les terres noires (tirs), les résultats sont moins aléatoires. . En été, elles se dessèchent et se crevassent, et les premières pluies de l'automne font couler dans les fentes les couches superficielles délayées, exposant ainsi des terrains toujours nouveaux à la surface.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 220)