Singulier | Pluriel |
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diphtongaison | diphtongaisons |
\dif.tɔ̃.ɡɛ.zɔ̃\ |
diphtongaison \dif.tɔ̃.ɡɛ.zɔ̃\ féminin
Toutes les autres voyelles ont connu la diphtongaison, mais dans des conditions et des domaines qu’il faut préciser.— (Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, 1994)
Un dernier aspect intéressant est la diphtongaison de certaines voyelles en français régional, laquelle peut peut-être être reliée à la phonologie du francoprovençal (cf. Manen 2017: 56). Les stéphanois ont tendance à diphtonguer les voyelles lorsqu’elles sont en syllabe tonique (cf. Glain 2017: 93sq.) mais aussi les nasales, le plus souvent /ɔ̃/et /ɑ̃/.— (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d’autrefois ? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 79)
Plus une voyelle est longue, plus elle risque d’être instable et donc d’entraîner une diphtongaison.— (La diphtongaison, OQLF[1])