Singulier | Pluriel |
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domesticabilité | domesticabilités |
\dɔ.mɛs.ti.ka.bi.li.te\ |
domesticabilité \dɔ.mɛs.ti.ka.bi.li.te\ féminin
Mais qu’on ne s’y trompe pas, la tendance d’une espèce quelconque à changer de couleur est une démonstration de sa domesticabilité.— (Alphonse Toussenel, L’esprit des bêtes: vénerie française et zoologie passionnelle, Librairie sociétaire, Parsi, 1847, page 884)
Il me suffira d’établir un contraste entre les lapins sauvages, qui se laissent domestiquer dès la première génération, et les lièvres, dont on n’a jamais pu apprivoiser l’espèce, pour prouver que la faculté d’apprivoisement, ou, si l’on veut, la domesticabilité, a été dévolue à certaines espèces, tandis que d’autres espèces zoologiquement très-voisines des précédentes en sont entièrement privées.— (Bulletins de la Société d’Anthropologie de Paris, tome premier, Victor Masson, Paris, 1860, page 369)
Les critères déterminants mis en œuvre sont le plus souvent : leur motricité (marcher, ramper, nager, voler), leur lieu de vie (terre, eau, air), leur mode de reproduction, et enfin, point central, leur domesticabilité, qui les rapproche des hommes, voire, dans l’ordre céleste, des anges.— (Pierre Lory, La Dignité de l’homme face aux anges, aux animaux et aux djinns, Albin Michel, Paris, 2018)