donilleux

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donilleux \dɔ.ni.jø\

1. (Archaïsme) Douilleux.
   • Il est deffendu à tous Tisserands de mettre en leur navette des trames sèches avec d'autres qui doivent estre franches ; de qui cause que les unes foulent plus que les autres, & que les moulins les frappant, elles deviennent donilleuses, ridées & mal unies, au lieu qu'elles doivent devenir quarrées, & d'une égale largeur; ce qui cause les largeurs disfferentes qui se rencontrent aussdites marchandises : . — (« Statuts & Réglemens pour les Manufactures de Draperie & Sergeterie de la Ville de Beauvais, des 2 & 4 Février 1667 », art. 29 ; dans le Recueil des règlemens généraux et particuliers concernant les manufactures du Royaume, tome 2, Paris : Imprimerie royale, 1730, p. 191)
   • Une pièce donilleuse, est une pièce qui est ridée & mal unie , qui n'est pas carrée, & d'une égale largeur. — (Encyclopédie méthodique : Commerce, tome 2, Paris : chez Panckoucke & Liège : chez Plomteux, 1783, p. 39)

Le mot apparait seul ou comme équivalent à douilleux dans les dictionnaires du XVIII^e siècle. Il apparait dans le Dictionnaire de l'Académie française de 1835, dont le Complément renvoie douilleux (p. 363) vers le mot vedette donilleux (p. 360). Il faut attendre 1872-1877 pour que le Littré le considère comme « une fausse lecture » de douilleux.

• donillage

• Jacques Savary des Brûlons, Dictionnaire universel de commerce, 1723, tome 2 (D-O), Genève : chez les frères Cramer & Clause Philibert, 1750, p. 93
• François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire Domestique portatif, tome 2, Paris : chez Vincent, 1765, p. 74
• « donilleux », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage