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donnant donnant \dɔ.nɑ̃ dɔ.nɑ̃\ |
donnant donnant \dɔ.nɑ̃ dɔ.nɑ̃\ invariable
« Du moment qu’on traite avec l’argent, disait-il, ce n’est plus qu’une affaire où le cœur n’entre pour rien, et qui n’engage aucunement la reconnaissance. Donnant, donnant. Le talent même en pareil cas n’est qu’une obligation de probité. »— (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 132)
Muserolle.– Ma lettre, monsieur, rendez-moi cette lettre !— (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
Albert.– Ah ! permettez… Donnant, donnant… Rendez-moi d’abord la mienne.
« Tu veux acheter ma soumission avec ces lettres ? m’écriai-je. Tu comptes me faire payer en singeries la chance que tu m’offres d’un nouveau succès ? Donnant donnant, c’est bien ça ?— (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 280)
Mais si t’as envie d’manger la soupe, faudra qu’tu t’remues. Y a du travail. Et t’es bâti, t’es fort, t’as d’bons bras… Donnant donnant ! C’est-y pas juste, Francis ?— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
Celui qui prie, en offrant quelque chose de lui-même, quelque chose de sa vie à Dieu, n’est-il pas un honnête commerçant ? Ne cherche-t-il pas à obtenir quelque chose en contrepartie de ses efforts ? Donnant, donnant… au juste prix.— (Jean-Marie Gueullette, Laisse Dieu être Dieu en toi, Éditions du Cerf, 2002, page 16)
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donnant donnant \dɔ.nɑ̃ dɔ.nɑ̃\ |
donnant donnant \dɔ.nɑ̃ dɔ.nɑ̃\ masculin invariable
Ses propositions, il faut les envisager dans le cadre d’un donnant-donnant.