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De drap avec le suffixe -el. (1119)drapel, « morceau de tissu, chiffon » ; (XIIIe siècle)drapiaus, « langes ». Le mot est qualifié de « vieux » en 1752 dans le Trévoux. Mais « On signale le nouvel emploi du mot drapeau, qui commence à remplacer le mot enseigne on a mis drapeau en sa place, au moins quant aux gens de pied. Et ce vocable drapeau est venu nouvellement ». Ce sens militaire est issu de l’italien drappello attesté au sens de « bannière » depuis la fin du Moyen-Âge.
Les drapeaux tricolores flottaient partout, et à chaque nouveau monument, à chaque coin de rue qui en offrait un, on tressaillait comme si l’on était étonné de l’y voir.— (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes, t. 1, 1831)
Ce mouvement avait imprimé la vie à ces masses silencieuses, avait donné une voix aux instruments, un élan aux aigles et aux drapeaux, une émotion à toutes les figures.— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
Dans un coin, tous les drapeaux de l’armée de Bazaine s’entassaient, confondus sur le pavé boueux. Rien n’était plus triste que ces lambeaux de soie voyante, ces débris de franges d’or et de hampes ouvragées, tout cet attirail glorieux jeté par terre, souillé de pluie et de boue.— (Alphonse Daudet, Le porte-drapeau, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 99)
Une seule chose le désole, c’est le drapeau. Il trouve que le bleu, le blanc et le rouge en sont d’une violence inique. Il voudrait un drapeau rose ou lilas. Il a des rêves de bannières célestes. « Encore, dit-il avec mélancolie, si les trois couleurs partaient de la hampe, comme trois flammes d’oriflamme, ce serait supportable. Mais leur disposition verticale coupe les plis flottants avec une absurdité cruelle ! »— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 875)
De chaque maison pend un drapeau, un seul, le pavillon de la maison, un vieux drapeau d’avant 70, avec ses franges d’or, .— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
; une véritable épidémie de petits drapeaux et d’insignes pour boutonnières s’abattit sur les torrents de jeunesse laborieuse et pressée . Il était dangereux de ne pas avoir d’insignes patriotiques au revers de l’habit.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l’édition de 1921)
De l’autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant.— (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Nous sommes ici pour maintenir haut et ferme le drapeau français. Et je crois que nous le faisons loyalement, ce devoir de soldats et de patriotes...— (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
Le Recueil authentique des anciennes ordonnances de Lorraine, par François de Neufchâteau (Nancy, C. S. Lamort. 1784. In-4°), mentionne, à la page 77, une ordonnance ducale du 27 octobre 1599, qui a dû être imprimée par Biaise Andréa. Elle porte défense aux papetiers de s'expatrier, et, à toutes personnes, d’exporter les drapeaux, frapouilles, drilles, etc.— (M. Beaupré, « Nouvelles recherches de bibliographie lorraine : 1550-1600 » dans les Mémoires de l'Académie de Stanislas, année 1853, Nancy : chez Grimblot & Veuve Brabois, 1854, note 1 page 285)
(Chirurgie)Bandage destiné à maintenir quelque chose sur le nez.
(Typographie) Composition d’un texte aligné seulement d’un côté.
Si la marge de gauche est ordinairement justifiée, celle de droite offre la plupart du temps un dessin irrégulier lié à l'apparition de la rime. On parle alors de composition en drapeau.— (Monique Chefdor, Claude Leroy et Frédéric Jacques Temple, Blaise Cendrars, Centre culturel international de Cerisy-la-Salle, 1988, page 66)
Julot là-dedans il était le con, lui qu’avait une dette en plus, il restait avec son drapeau, il était mauvais pour le coup.— (Louis-Ferdinand Céline, Version A de « Féérie pour une autre fois », Gallimard, Paris, 1993)
(Audiovisuel) Élément noir occultant et rigide, de forme rectangulaire utilisé lors d’un tournage pour sculpter la lumière en l’occultant à des endroits voulus.