Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | dreyfusien \dʁɛ.fy.zjɛ̃\ |
dreyfusiens \dʁɛ.fy.zjɛ̃\ |
Féminin | dreyfusienne \dʁɛ.fy.zjɛn\ |
dreyfusiennes \dʁɛ.fy.zjɛn\ |
dreyfusien \dʁɛ.fy.zjɛ̃\
Feuilles écloses au clair de lune dreyfusien, entrées dans la danse pour ou contre Dreyfus, qui êtes- vous ?— (John Grand-Carteret, L’Affaire Dreyfus et l’image, E. Flammarion, 1898)
La pensée anarchiste, sœur de la pensée dreyfusienne, ne s’élève pas plus haut qu’elle.— (L’Action française, 1909)
Singulier | Pluriel |
---|---|
dreyfusien | dreyfusiens |
\dʁɛ.fy.zjɛ̃\ |
dreyfusien \dʁɛ.fy.zjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : dreyfusienne)
Quant aux dreyfusiens, ils n’apparaissent qu’en décembre 1898, lorsque l’affrontement entre dreyfusards et anti-dreyfusards devient vraiment aigu et que l’affaire compromet la stabilité de la République. Les dreyfusiens, même si certains ont des sympathies pour Alfred Dreyfus, veulent liquider l’affaire en calmant le jeu, dans le but de sauver le régime républicain parlementaire alors en place. Ils sont à l’origine d’une certaine conciliation entre les deux camps, grâce à un effort de médiation, en prônant l’apaisement. Leur texte fondateur est « L’Appel à l’union », paru le 23 janvier 1899 dans le journal Le Temps. Ils soutiennent généralement la politique de Waldeck-Rousseau et prônent une laïcisation de la société.