dysphorie de genre \dis.fɔ.ʁi də ʒɑ̃ʁ\ féminin
Née dans le corps d'un garçon, c'est à la fin de 2019, à l’âge de 15 ans, qu'elle a réalisé qu'elle vivait la dysphorie de genre, une détresse entre son sexe masculin assigné à la naissance et son identité féminine.— (Jean-François Tremblay, « Le témoignage d'une ado transgenre du Saguenay–Lac-Saint-Jean fait réfléchir », Le journal de Québec, 22 novembre 2020)
Mais j’arrive de moins en moins à calmer les crises de dysphorie de genre qui sont souvent accompagnées de crise d’angoisse. Mes parents ne sont pas au courant de ma transidentité (trop compliqué pour moi d’en parler) et je ne peux donc pas entamer ma transition de genre pour l’instant. J’aime de moins en moins mon corps (ma voix, ma poitrine…) et je ne sais pas comment calmer ce mal-être qui m’accompagne quotidiennement sachant que je me tire à peine de 4 longues années de dépression (et scarification) et que je n’ai pas envie de rechuter dans mes idées noires à cause de la dysphorie de genre.— (filsantejeunes.com)
Vous me direz que la dysphorie de genre existe bel et bien, que c’est un trouble d’identité dûment documenté et pas juste une lubie.— (Richard Martineau, Bernard Drainville est-il un homme?, Le journal de Montréal, 19 juin 2023)