Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot défroque. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot défroque, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire défroque au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot défroque est ici. La définition du mot défroque vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition dedéfroque, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Et, à une plus humble distance, venait leur guide, dont la personne n’avait de remarquable que ce qu’elle empruntait à la défroque misérable d’un pèlerin.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Hier au soir, un mami, qui avait pour défroque un grand panaire comme censément celui d'un jésuite, cogne discrètement à ma porte : .— (Louis J*** , La politique de Guignol : Gnafron & Cie, Saint-Étienne : Imprimerie J. Besseyre, 1876, p. 100)
La nuit venue, je vole à la mansarde de mes complices. J'endosse, par-dessus mes habits, la défroque du joueur d'orgue : veste amadou, gilet en ratine couleur de suie, culotte idem ajustée avec des ficelles sur de gros bas de laine chinés.— (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, 1967, tome 1)
Saisissant avec joie cette occasion de me travestir en dehors du carnaval, et de quitter pour quelque temps l’affreuse défroque française, j’avais revêtu mon habit de majo.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
Cavalerie, ma mie, à vous de donner l’exemple. Quittez vos vieilles fanfreluches, soutaches, brandebourgs ou plastrons ; pelisses engonçantes, habits vestes étranglant la taille ; tresses et torsades gênant les mouvements. Renoncez à ces couleurs éclatantes, cibles niaisement glorieuses, devant le tir certain des armes d’aujourd’hui. Disons ensemble ici, un dernier adieu à ces héroïques défroques, symboles encore si vivaces des sublimes chimères pour lesquelles nos pères versèrent le plus pur de leur sang ; cela fait, endossez gaiement votre nouvelle tunique qui, pour si sombre et si prussienne qu’elle soit, est aussi plus saine, plus commode, moins coûteuse, vous couvrant mieux les reins et vous tenant plus chaud au ventre.— (Émile-Marcelin-Isidore Planat dit « Marcelin », « Vieux Uniformes », in La Vie parisienne : magazine mensuel artistique et littéraire, 19 décembre 1868)
A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n’avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 194)