A l’égard de la boiſſon, on fera une tisanne d’orge, de regliſe, & de chiendent : on y ajoutera cinq goutes d’huile de vitriol, ou de l’eau de rabel sur deux pintes de cette boisson, dont on usera dans les repas : l’usage du vin ne convient point à moins que le malade ne soit foible ou qu’il ne tombe dans des dégoûts; en ces cas on pourra uſer d’un peu de vin , & ſur tout qu’il soit bien mur.— (Joseph Chambon, Principes de physique, rapportez à la médecine pratique, & autres traités sur cet art, 1711, page 262)
eau de Rabel \o də ʁa.bɛl\ féminin (Indénombrable)
Dans ce parallèle il sera facile de constater que l’action solubilisante de l’eau de Rabel est considérablement plus grande (surtout si elle n’est pas trop récente) que celle d’une quantité correspondante d’acide sulfurique.— (P. Carles, « L’Eau de Rabel », Journal de pharmacie et de chimie, Ve série, tome XIV, 1886)
Il se mit à écrire une ordonnance : potion avec magnésie hydratée, 5 grammes ; limonade, perchlorure de fer, 10 gouttes ; tisane de riz gommée ; eau de Rabel, 20 gouttes ; laudanum, 15 gouttes…— (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, collection Le Livre de Poche, page 93)