Singulier | Pluriel |
---|---|
effeuillaison | effeuillaisons |
\ɛ.fœ.jɛ.zɔ̃\ ou \e.fœ.jɛ.zɔ̃\ |
effeuillaison \ɛ.fœ.jɛ.zɔ̃\ ou \e.fœ.jɛ.zɔ̃\ féminin
Suivant Linné, le dixième mois de l'année (vieux style) est celui de l’effeuillaison. Il est vrai que l’effeuillaison commence assez communément, dans le climat de Paris avec le mois d'octobre (vieux style), on pourroit dire à bien peu de chose près avec l'année nouvelle en vendémiaire.— (J.-C. Philibert, Introduction à l'étude de la botanique, tome 2, Paris, Delalain, an X (1802), page 110)
L’EFFEUILLAISON, defoliatio, est la chute des feuilles, ordinairement annoncée par la floraison de la colchide. On ne la considère que dans les arbres et arbustes.— (Louis-Auguste Clavel de Saint-Geniez, Traité de botanique, tome 1, Paris, Louis Vivès, 1855, page 84)
L’effeuillaison de la vigne.
Tout d'un coup, sur le sable de l'allée, tardive, alentie et luxuriante comme la plus belle fleur et qui ne s'ouvrirait qu'à midi, Mme Swann apparaissait, épanouissant autour d'elle une toilette toujours différente mais que je me rappelle surtout mauve ; puis elle hissait et déployait sur un long pédoncule, au moment de sa plus complète irradiation, le pavillon de soie d'une large ombrelle de la même nuance que l'effeuillaison des pétales de sa robe.— (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)