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« C’est le regret de quitter ta Brignoline qui te talonne. — Ah ! ah ! — On veut s’empiffrer pour oublier… Monsieur veut peut-être l’argent pour lâcher sa femme et son fils et retourner chez sa maîtresse. » Mon père qui a demandé cinq malheureux francs ! Ce n’est pas avec cela !— (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
Fête de noces décrite par Souvestre : cinq cents personnes à table ; chacune a un verre, une assiette, une cuillère de bois. Ils mangent trois à quatre heures de suite, à la hâte, des deux mains, jusqu’à en crever, s’empiffrant et avalant toujours, rouges, gonflés, comme des loups en frairie, puis fument et dansent.— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
– Eh ! vilain drôle, disait cependant le gérant, tu ne peux pas rester ici, à la disposition des clients, au lieu d’aller t’empiffrer dans les cuisines ? Voilà cinq minutes que monsieur réclamait.— (Pierre Benoit, La Chaussée des géants, 1922, Albin Michel, réédition Le Livre de Poche, page 45)
Ils jettent d’eux-mêmes leurs jeunes par-dessus bord et le coucoulet s’empiffre, s’empiffre, sans cesse affamé.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
J’ai le coeur qui s’empiffre d’émotions. — (Lynda Lemay, chanson Debout sur les pissenlits, 2010)
Je m'empiffrai de « pistolets » , de « couques au chocolat » , de « couques aux raisins » avec du fromage et des œufs brouillés. Le tout, accompagné d'un chocolat chaud.— (Évelyne Dress, Les Chemins de Garwolin: Roman autobiographique, Éditions Glyphe, 2016, chapitre 15)