en stoemeling \ɑ̃ stu.mə.liŋ\
En « Stoemeling » comme on dit à Bruxelles (en cachette), Léopold III avait conclu un accord avec le généralissime français Gamelin.— (Léon Degrelle, Jean-Michel Charlier, Léon Degrelle : persiste et signe, 1985, p. 188)
La langue est une question de sens autant que de sonorité. Plutôt qu’en douce, en cachette, en catimini, en secret, en contrebande, en sous main, en tapinois, à la dérobée, à mussepot, sous cape, clandestinement, voire dans le dos, le Belge dit en stoemeling, qui se dit également stoemelinck, stoemelink, stoemelinckx, stoemelinks et, plus chic, stommelings.— (Patrick Roegiers, Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, 2003, p. 377)
Typique des aménagements « en stoemeling » que les maisons bruxelloises connaissent bien souvent, l’habitation est affublée au rez-de-chaussée de deux annexes et d’une véranda plus que branlantes, qui ne ménagent aucun accès direct au jardin et rendent le rez-de-chaussée sinistre, puisque coupé de toute lumière naturelle, si ce n’est en façade.— (Nathalie Cobbaut, « Dedans, dehors : un parti pris réussi », dans Le Soir, 17 décembre 2009 )