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(XIIe siècle)[1] Du latin incus, incudis (« enclume »)[1][2] devenu *incudo, incudinis'' en bas latin qui donne aussi l’italien incudine. Le sens anatomique apparaît au XVIIe siècle.
Masse de fer, ordinairement portée par un bloc de bois, sur laquelle on bat le fer, l’argent et les autres métaux, pour leur donner une certaine forme, ou pour les écrouir.
(Sexualité) Position sexuelle où la femme est allongée sur le dos, ses jambes la séparant de son partenaire qui lui fait face, ses pieds ou talons sur les épaules de ce dernier.
(Héraldique)Meuble représentant l’outil de forge du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée de profil.
D’or à l’enclume de gueules surmontée d’un marteau contourné et posé en fasce, le tout de gueules ; au chef d’azur au triskel d’argent amputé de sa jambe du chef, qui est de la commune de Moncey du Doubs → voir illustration « armoiries avec une enclume »
Note d’usage : Autrefois, “enclume” a été employé au masculin comme au féminin.
Il forgeait de son côté sus une enclume.— (Bonaventure des Périers, Les nouvelles récréations et joyeux devis, « De messire Jean qui monta sus le maréchal, pensant monter sus sa femme » ; Guillaume Roville, Lyon, 1561, p. 171)
Mes maux sont des marteaux et mon coeur un enclume.— (Gabrielle de Coignard , Œuvres chrestiennes, sonnet LXXVIII ; Protat frères, coll. Le thrésor du sonnet, Mâcon, 1900, p 88)
Le masculin a été abandonné au dix-neuvième siècle, bien que certains grammairiens le préconisassent :
Enclume. – Ne dites pas : cette enclume est fort bonne. Dites : Cet enclume est fort bon.— (Charles Martin, Le voleur grammatical, ou Dictionnaire des difficultés de la langue française et des locutions vicieuses les plus répandues, article “Enclume” ; Auguste Delalain, Paris, 1833, page 74)