Singulier | Pluriel |
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enfant de la balle | enfants de la balle |
\ɑ̃.fɑ̃ də la bal\ |
enfant de la balle \ɑ̃.fɑ̃ də la bal\ masculin
« Holà, vous autres ! s’écria le Pédant d’une voix joyeuse, arrivez sans crainte ; nous sommes chez un enfant de la balle, un mignon de Thespis, un favori de Thalia, muse comique, en un mot chez le célèbre Bellombre, naguère tant applaudi de la cour et de la ville, sans compter la province.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
L’employé ou castelier est le plus souvent un enfant de la balle, un gavroche dont l’enfance s’est passée autour des Guignols et de qui la vocation, compliquée d’un certain lazzaronisme, s’est déclarée de bonne heure.— (La Quinzaine : revue littéraire, artistique et scientifique, 1898, volume 24, page 80)
Il abrita l’un des cirques les plus célèbres de France, aimé des Lyonnais. Celui de Théodore Rancy. Celui-ci était un véritable enfant de la balle, né en 1818 à Chalais, modeste chef-lieu de canton de la Charente.— (Gérard Chauvy, Lyon disparu : 1880-1950, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, Lyon, 2010, page 157)