Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
enivrable | enivrables |
\ɑ̃.ni.vʁabl\ |
enivrable \ɑ̃.ni.vʁabl\ masculin et féminin identiques
Je ne suis pas enivrable ; le vin peut me rendre malade, s’il est mauvais ; mais il n’a jamais pu m’ôter ni le jugement , ni la mémoire, ni le goût du travail .— (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Les Françaises, ou XXXIV exemples choisis dans les mœurs actuelles, propres à diriger les filles, les femmes, les épouses et les mères, tome III : Les épouses, Neufchâtel, 1786, pages 85-86)
C’est bien l’amante fastueuse qui ne recule devant aucune dépense pour embellir les jours de son bien-aimé, et comme les êtres appartenant à une race facilement enivrable, elle est tout occupée à procurer aux sens les plus fins plaisirs.— (Marc de Montifaud, Les Courtisanes de l'Antiquité : Marie Magdeleine, Librairie internationale, Paris, 1870, page 365)
Elle n’avait jamais pu s’habituer à des remords, trop insultants pour leur liaison, et contre lesquels ses caresses seules étaient souveraines, le temps qu’elle les donnait à cet amant si enivrable à la fois et si insaisissable.— (Paul Bourget, L’Eau profonde, Plon-Nourrit, Paris, 1903, page 45)