Singulier | Pluriel |
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enseignement primaire | enseignements primaires |
\ɑ̃.sɛ.ɲə.mɑ̃ pʁi.mɛʁ\ |
enseignement primaire \ɑ̃.sɛ.ɲə.mɑ̃ pʁi.mɛʁ\ masculin
Il est possible que le hasard de la politique amène un jour au ministère un homme assez instruit pour savoir que le préjugé orthographique ne se justifie ni par la logique, ni par l’histoire, mais seulement par une tradition relativement récente, qui s’est formée surtout d’ignorance, assez intelligent aussi pour comprendre que rien ne sera fait pour le progrès de l’enseignement primaire tant que de si courtes années d’études devront être employées principalement à enseigner aux enfants à lire et à écrire, comme en Chine.— (Ferdinand Brunot, Histoire de la langue et de la littérature française, des origines à 1900, sous la dir. de Louis Petit de Julleville, volume VIII : xixe siècle. Période contemporaine (1850-1900), Armand Colin, 1899, page 860)
Non, mon cher Joseph, non ! Personne ne méprise l’enseignement primaire. C’est la seule œuvre louable de votre Révolution. Mais il est vrai que l’on reproche à ceux qui s’en sont tenus à cet enseignement, de croire qu’ils savent tout, et qu’ils ont fait le tour des connaissances humaines quand ils sont arrivés au brevet supérieur.— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 249)
Le certificat d'études primaires a donné des sueurs froides à des générations d'enfants de 1866 à 1989. Le diplôme attestait des connaissances acquises par l'élève de 11 à 13 ans au terme de l’enseignement primaire obligatoire. Sorte de championnat de France de l'éducation, l'examen était très sélectif et, au début du XXe siècle, seulement 30 % des candidats décrochaient leur diplôme.— (Préface de Auriez-vous eu votre certificat d'études en 1923 ?, sous la direction de Carine Girac-Marinier, éd. Larousse, 2013)
Entre 1929 et 1950, l'enseignement primaire se déploie ainsi en trois types d'écoles : l'école primaire élémentaire (une scolarité de 6, puis de 7 ans à partir de 1938), l'école primaire complémentaire (une scolarité de deux ans) et l'école primaire supérieure (une scolarité de trois ans). Cette dernière vise surtout à donner aux élèves une culture générale, leur permettant éventuellement l'accès à un enseignement supérieur.— (Mélanie Lanouette, « La scolarisation des élèves catholiques au Québec, 1923-1964 », dans Brigitte Caulier, Andrée Dufour et Thérèse Hamel (dir.), L'école au Québec, Presses de l'Université Laval, 2023, p. 103.)
→ voir cours élémentaire