envoyer promener \ɑ̃.vwa.je pʁɔm.ne\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de envoyer)
Il ne vous aime pas. Il est flatté, tout simplement. Il vous lâchera à la première occasion. Quand il vous aura assez compromise, il vous enverra promener. Et vous roulerez dans la galanterie.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 234)
— Eh bien, il m’a envoyé promener en deux mots ; et pas même poli, pour moi, il n’a pas envie d’avancer l’argent de la route.— (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
Il avait l'air de dire que si on n’acquiesçait pas immédiatement à son désir, il agirait. Je craignais que les gens, froissés, ne nous envoyassent promener. J'en fis la remarque à mon père.— (Emmanuel Bove, Départ dans la nuit, suivi de : Non-lieu, éditions de La Table Ronde, 1992, page 323)
Je lui avais bien dit d’envoyer promener les magazines féminins.— (Amélie Nothomb, Hygiène de l’assassin, Éditions Albin Michel, Paris, 1992, page 104)
Et Adam, le sexfriend moche de Girls, n'est-il pas craquant juste parce qu'il envoie promener Hannah ?— (Marlène Schiappa, Pas plus de 4 heures de sommeil, Éditions Stock, 2014)
Hier, on se serait vexé que vous envoyassiez promener tous ces beaux discours. On s’attendait à ce que cela fût significatif, à savoir spécial, superlatif, irremplaçable.— (Giulia Sissa, interrogée par iPhilo sur son ouvrage « La jalousie : une passion inavouable », le 3/04/2015, sur le site de iPhilo (http:/iphilo.fr))