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Du latin médiéval sclavus signifiant « slave » au VIIe siècle et prenant le sens d’« esclave » au Xe siècle. Les Slaves des Balkans faisaient l’objet d’un commerce intensif à partir du haut Moyen Âge. Ce terme est probablement né par formation régressive à partir de *sclavone (« slave ») pris pour un accusatif et issu du vieux slave словѣнинъ, slověninŭ (« slave »).
Sur une base identique, et pour les mêmes raisons linguistiques et commerciales, le grec médiéval a créé σκλάβος, sklávos (« esclave ») et σλαβικός, slavikós (« slave »). À la même époque, le latin servus s’est spécialisé pour désigner les serfs qui, bien qu’ils fussent également dans un rapport de dépendance vis-à-vis du seigneur, n’étaient pas totalement dénués de droits, contrairement aux esclaves (en droit, un serf reste une personne, mais l’esclave est une chose).
Le second document n’est pas plus exact que le premier, car il ne dit pas si tous les esclaves entrés dans le port de Rio ont été le produit d’un commerce direct entre cette place et l’Afrique.— (Anonyme, Brésil. - situation financière, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
Dans les premiers âges historiques, on ne voit pas seulement les maîtres frapper et fouetter leurs esclaves ; les rois eux-mêmes administrent le supplice de la bastonnade.— (La bastonnade et la flagellation légales, dans le Le Magasin pittoresque, 1854, volume 8, page 54)
Le Concile de Mâcon (581) recommande aux chrétiens de racheter les esclaves chrétiens servant chez les juifs, pour le prix de 12 sols.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Les marchés d’esclaves les plus importants étaient ceux de Fez et de Marrakech. Je n’ai vu que ce dernier.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 33)
La masse servile, issue des deux dernières castes, représente près de 10 % de la population, faisant de la Mauritanie le pays qui connaît le taux d’esclaves le plus élevé au monde.— (Zineb El Rhazoui, Mauritanie : esclaves contre dieux et maîtres, Charlie Hebdo, 7 janvier 2015)
Enfin, c’est celui qui veut remplacer la loi tutélaire de la majorité par l'arbitraire tyrannique du petit nombre, faire le peuple esclave du parti & écraser la démocratie tout entière sous une despotique kakistocratie. — (Le Député de l'opposition, ce qu’il est, ce à quoi il sert, ce qu'il coûte, Paris : chez Dentu, 1867, page 21)
Au vrai j’entrevoyais que le conflit politique était le même en tous pays, et qu’il n’était autre qu’une révolte des esclaves contre les maîtres, chose qu’il fallait attendre, après cette tuerie imbécile.— (Alain, Souvenirs de guerre, page 229, Hartmann, 1937)
(Sens figuré) Personne qu'on traite comme étant entièrement à sa disposition, sans liberté aucune.
« Il place ses amis, on est dégoûtés! De toute façon, tu ne peux être que son ennemi ou son esclave », fulmine l'un, outré de la nomination de deux très proches de Wauquiez, .— (Le Point n° 2722, 3 octobre 2024, page 38)
Yasmina pria Chérif de répondre à Jacques qu’elle aussi l’aimait toujours, qu’elle lui resterait fidèle tant qu’elle vivrait, qu’elle restait son esclave soumise et aimante.— (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
(Sens figuré) Personne ayant apparemment abandonné sa liberté au profit d'une passion, d'une idée, etc.
Doux esclave de ses habitudes, l’idée seule de l’imprévu le faisait se recroqueviller prudemment, comme si quelque gros nuage menaçait de répandre son déluge sur la divine monotonie des choses.— (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
(Informatique) Élément vers lequel on synchronise, par opposition au maître.
Il savait que son futur beau-père était avant tout l’homme du devoir, esclave de tous ses engagements et incapable de manquer à un rendez-vous d’affaires.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 2)