estafier

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Voir aussi : estafièr

Français

Étymologie

De l’italien staffiere (« valet d’écurie »)
À rapprocher de l’occitan estafièr, de l’italien staffa (« ecuyer »), de l’espagnol estafa.

Nom commun

Singulier Pluriel
estafier estafiers
\ɛs.ta.fje\

estafier \ɛs.ta.fje\ masculin (pour une femme, on dit : estafière)

  1. (Vieilli) Laquais de grande taille. — Note : Se prend en mauvaise part, dans le sens de spadassin ; le féminin est fort rare
    • Il n’y a qu’une chose qui m’ait amusé depuis trois jours : c’est que mes créanciers ont obtenu un arrêt contre moi, et que si je mets les pieds dans ma maison, il va arriver quatre estafiers qui me prendront au collet.— (Alfred de Musset, Fantasio dans la bibliothèque Wikisource Article sur Wikisource, Charpentier, 1888)
    • En Italie, d'où elle nous est venue, les nobles avaient un ou plusieurs estafiers qui portaient le manteau et la livrée et les accompagnaient armés dans toutes leurs expéditions nocturnes. — (Encyclopédie des gens du monde, publié par Artaud de Montor, Paris : chez Treuttel & Würtz, 1838, volume 10, page 70)
    • Quant au rival, s’il le gênait trop, il le supprimerait au moyen de quelques estafiers ou coupe-jarrets à gages ; la dignité ne permettant pas de se commettre avec un pareil drôle. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • L’un d’eux ayant failli tomber avec son cheval dans l’étrange puits sans margelle béant à quelques pas du seuil, les estafiers, jusqu’alors imperméables à l’influence du lieu, parurent s’assombrir et regardant autour d’eux avec inquiétude, se consultèrent. — (Léon Bloy, La Maison du Diable, dans Sueur de sang, 1893)
    • Ce n’était pas un des estafiers de Jean-sans-Peur ; pas davantage un de ces veilleurs nocturnes, horloges parlantes de l’époque, qui réveillaient les dormeurs pour les inviter à reposer sans crainte. — (Léo Malet, L’Ours et la Culotte, 1955, chapitre IX)

Traductions

Prononciation

  • Lausanne (Suisse) : écouter « estafier  »

Anagrammes

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Références