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(Nom commun 1) De l’espagnol estrado signifiant d'abord « salle de réception ou de réunion », puis « partie surélevée d'une salle, servant à recevoir des visites », issu du latin classique stratum (« pavage, assise, couverture de lit, lit »), participe passé neutre substantivé de sternere (« étendre, étaler »).
(Nom commun 2) De l'italien strada (« route, rue »), du bas latin strata (« route, rue, chemin pavé »), ellipse de via strata.
Du côté du château, une estrade était dressée et attendait le prince et sa suite : .— (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
Dans une cour à demi couverte, sur une espèce d’estrade, se dressaient les bois de la guillotine et, devant, les forçats se tenaient à genoux.— (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
Quand le chef monta sur l’estrade, le pianiste leva les yeux et lui sourit. Puis il hocha la tête, et l'on entendit le frémissement des violons, la pulsion d'un pouls profond qui annonçait l’entrée du piano. — (Michel Benoît, Le Secret du treizième apôtre, Éditions Albin Michel, 2006, chapitre 68)
Au bout d'un quart d’heure vingt minutes, il n'y avait plus que le petit vieux sur l’estrade, deux trois miteux et Gribovitch dans le fond.— (Pierre Lucas, Police des mœurs, no 86 : De l'autre côté de rien, Vauvenargues, 2014, chapitre 9)
Les cavaliers pouvaient battre l’estrade sur ses flancs, mais ils ne devaient jamais s’en éloigner.— (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846, pages 293-301)