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Viendrait d’un sens particulier et argotique donné au mot sœur, comme indiqué dans la citation suivante :
SŒUR : Maîtresse. Terme ironique inventé pour railler ceux qui dissimulent leurs bonnes fortunes sous des liens de parenté fictifs. « Au quinzième siècle, on disait d’une fille débauchée qu’elle était de nos cousines » Ducatiana, 1738. Il règne entre ces termes de sœur et de cousine une analogie qui confirme notre étymologie. « Sais-tu ce qu’il me répond ? « Et ta sœur ? » Je l’aurais cogné. Monselet » J’nai pas de sœur, et voilà pourquoi J’trouve étonnant qu’chaq’jour on m’dise : Et ta sœur ? »— (Lorédan Larchey, Les excentricités du langage, 1855)
(Populaire)Expression qui est en général une réponse agressive à quelqu’un qui pose une question jugée indiscrète, ou utilisée pour marquer un doute à ce qui est dit.
Si j’avais un enfant de l’âge du petit Benoiton et qu’il prononçât devant moi l’expression : Et ta sœur ! je l’enverrais à l’étranger pour lui faire désapprendre le français. — (Nestor Roqueplan, Parisine, 1869)
vous adresse une question un peu indiscrète, ou bien encore vous raconte quelque histoire par trop invraisemblable, n’hésitez pas à répondre simplement par ce mot consacré : « Et ta sœur ! »— (Roger Alexandre, Le musée de la conversation, 1902)
Ça, on m’aurait dit : “C’est Saturnin qui déjeune dans la tasse bleue”, j’aurais répondu : “Non, et ta sœur ?” et soutenu mordicus jusqu’à la dernière que ça ne pouvait pas aller ensemble, mais c’était trop délicat pour en décider d’un seul coup avant de me lancer dans les suppositions qui étaient devant moi, toutes prêtes, pas gaies, je vous assure, mais avec de petites feuilles d’espoir.— (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
Nous citons en dernier lieu quelques phrases provenant de chansons ou de pièces de théâtre, et qui sont devenues des locutions toutes faites : Et ta sœur ! Cette réponse gouailleuse veut dire à peu près : je me moque de ce que vous me .— (Kristoffer Nyrop, Pierre Laurent, Grammaire historique de la langue française, 1930)
– Abandon de poste devant l’ennemi, fit observer le vétérinaire. – Ta sœur. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 47)
Note :
À cette interjection, il est répondu, entre autres, par plaisanterie « ma sœur, elle bat le beurre », avec des développements vulgaires comme : « quand elle battra la merde tu lécheras le bâton ».