Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
ethnolinguiste | ethnolinguistes |
\ɛt.no.lɛ̃.ɡɥist\ ou \ɛt.no.lɛ̃.ɡwist\ |
ethnolinguiste \ɛt.no.lɛ̃.ɡɥist\ ou \ɛt.no.lɛ̃.ɡwist\ masculin et féminin identiques
Aux États-Unis les ethnolinguistes étudient la relation entre le langage et la culture depuis longtemps et avec beaucoup de sériété. Mais nous sommes encore loin d'y voir clair.— (Actes du 3e colloque de l'Association canadienne de Linguistique appliquée, Centre International de Recherches sur le Bilinguisme, volume 3-4, Montréal, mai 1972, page 49)
L'expérience d'Awara (1980/1981), menée par une ethnolinguiste (Mme O. Lescure) était basée sur un préalable : l'adaptation de la langue galibi à tradition orale à la communication écrite.— (Michel Azéma, Emmanuëlla Rattier, Cultures et langues maternelles à l'école : vers une pratique pédagogique intégrée des langues et cultures guyanaises, éditeur CRDP, 1994)
Quine imagine ainsi un ethnolinguiste qui rencontre un indigène parlant une langue qu’il ne comprend pas, mais qu’il désire apprendre.— (Lorenzo Bonoli, Lire les cultures : La connaissance de l’altérité culturelle à travers les textes, Éditions Kimé, 2008, paragraphe 2.2.1)
Malgré ces avancées théoriques et méthodologiques, les ethnolinguistes francophones ont peu formalisé d’études sur la construction sociale des rapports entre hommes et femmes, certains y voyant même un domaine resté longtemps absent des préoccupations des chercheurs (Jourdan et Lefebvre, 1999 : 8).— (Alice Degarce, « Approches ethnolinguistiques des rapports entre hommes et femmes : Un objet en filigrane dans les recherches sur la parole en Afrique », chapitre 6 de Regards scientifiques sur l’Afrique depuis les indépendances, sous la direction de Marina Lafay, Françoise Le Guennec-Coppens et Élisée Coulibaly, Éditions Karthala/Société des africanistes, 2016)