Singulier | Pluriel |
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ethnotoponyme | ethnotoponymes |
\ɛt.nɔ.tɔ.pɔ.nim\ |
ethnotoponyme \ɛt.nɔ.tɔ.pɔ.nim\ masculin
Alors que les sources persanes promogoles envisageaient un espace kurde divisé du point de vue administratif et ne laissant qu’une place limitée au particularisme ethnique kurde, les administrateurs promamelouks établis au Caire construisirent la représentation littéraire et administrative d’une vaste zone, exclusivement kurde et théoriquement indépendante du contrôle mongol. L’exercice qui consistait à nommer ce territoire des Kurdes, que ce soit par les expressions Bilad al-Akrad (pays des Kurdes), Djebel al-Akrad (montagnes des Kurdes) ou al-Mamlaka al-Hasina al-Akradiyya (le royaume kurde bien gardé), est l’un des fateurs essentiels de sa construction, perpétuant l’usage d’ethnotoponymes dont le plus connu est aujourdhui celui de Kurdistan.— (Boris James, Quand Saladin gravait une empreinte kurde dans l’histoire in : Revue des Deux Mondes, Iran : la guerre qui vient ?, septembre 2018, ISBN 978-2-35650-176-9, page 78)
Ces lieux sont d’importants points de référence historique et mythologique, d’autant plus que les Guarani en connaissent encore les ethnotoponymes qui renvoient à leur cosmologie. Ils continuent donc à être fidèles à leur territoire d’origine et cherchent à s’établir dans les mêmes amba, c’est-à-dire des lieux ou espaces créés et laissés par Dieu à leur intention.— (Aldo Litaiff, Les soldats de Dieu. La quête de la terre sans mal des Mbya-Guarani in : Dynamiques religieuses des autochtones des Amériques, Karthala Éditions, 2012, ISBN 9782811107000, page 421)