Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
exorable | exorables |
\ɛɡ.zɔ.ʁabl\ |
exorable \ɛɡ.zɔ.ʁabl\ masculin et féminin identiques
O dieux qui comme vous la rendez adorable !— (Pierre Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste, acte 3, scène 3)
Rendez-là comme vous à mes vœux exorable.
instruments rouillés à demi enfoncés dans le sol, eux de qui le travail avait fait des cadavres, mais à qui la terre donnait l'éternité, cette terre qu'ils avaient dû violer et qui se montrait plus exorable qu'eux.— (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, réédition Folio, page 175)
Etait-ce la vieillesse qui le rendait à ce point exorable ?— (Henri Troyat, Les dames de Sibérie, Flammarion, Paris 1962, page 67)
Les liens allaient se renouer jour à jour, il n’était que de consentir aux puissances exorables de la vie.— (Maurice Genevoix, Un jour, Le Seuil, 1976, page 29)
Rare et littéraire; aujourd’hui ressenti comme provenant d’inexorable[1].
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