exorable

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot exorable. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot exorable, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire exorable au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot exorable est ici. La définition du mot exorable vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deexorable, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

(1541) Du latin exorabilis[1] (« qu’on peut fléchir (par les prières) », « qui se laisse gagner », « qui se laisse séduire », « qu’on peut corrompre ») de exorare (« solliciter, implorer »).

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
exorable exorables
\ɛɡ.zɔ.ʁabl\

exorable \ɛɡ.zɔ.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être fléchi ou apaisé.
    • O dieux qui comme vous la rendez adorable !
      Rendez-là comme vous à mes vœux exorable.
      — (Pierre Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste, acte 3, scène 3)
    • instruments rouillés à demi enfoncés dans le sol, eux de qui le travail avait fait des cadavres, mais à qui la terre donnait l'éternité, cette terre qu'ils avaient dû violer et qui se montrait plus exorable qu'eux. — (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, réédition Folio, page 175)
    • Etait-ce la vieillesse qui le rendait à ce point exorable ? — (Henri Troyat, Les dames de Sibérie, Flammarion, Paris 1962, page 67)
    • Les liens allaient se renouer jour à jour, il n’était que de consentir aux puissances exorables de la vie. — (Maurice Genevoix, Un jour, Le Seuil, 1976, page 29)

Notes

Rare et littéraire; aujourd’hui ressenti comme provenant d’inexorable[1].

Dérivés

Antonymes

Prononciation

Homophones

Traductions

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes

Références

  1. a et b Robert historique de la langue française, 1992, 1998.