Singulier | Pluriel |
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exposition universelle | expositions universelles |
\ɛk.spo.zi.sjɔ̃ y.ni.vɛʁ.sɛl\ |
exposition universelle \ɛk.spo.zi.sjɔ̃ y.ni.vɛʁ.sɛl\ féminin
N'oubliez jamais, ami lecteur, que la pensée de l’Exposition universelle est née en France, la contrée mère des expositions, et qu'elle y a été étouffée à sa naissance par une école d'hommes qui soutiennent qu'un grand pays comme le nôtre, où le peuple change de gouvernement tous les quinze ans et se met en république, quand il est de mauvaise humeur, n'a pas le droit d'acheter un canif en Angleterre, une carafe en Bohême et un rideau de fenêtre en Suisse.— (Adolphe Jérôme Blanqui, Lettres sur l'exposition universelle de Londres, Paris : chez Capelle, 1851, p. I)
La première exposition universelle fut organisée à Londres en 1851, à Hyde Park, au sein du Crystal Palace, conçu à cette occasion par Joseph Paxton (1801-1865).— (Jeannette Ivain & Mathilde Huet, Expositions universelles, sur le site Joconde : Portail des collections des musées de France (www.culture.gouv.fr), 2004, màj 2011)
Devant le succès de cette manifestation, de nombreux pays proposèrent alors d'organiser, à tour de rôle, des expositions identiques, visant à faire connaître à un large public la création industrielle (principalement), les arts appliqués et les beaux-arts.
Les pavillons nationaux des expositions universelles, moyens de représentation pour les États et objets du désir des visiteurs, méritent d'être pensés comme une première tentative de publicité nationale.— (David Cizeron, Les représentations du Brésil lors des expositions universelles, L'Harmattan, 2009)