Invariable |
---|
extra-dry \ek.stʁa.dʁaj\ |
extra-dry \ek.stʁa.dʁaj\
La quantité de sucre varie en fonction du goût du consommateur. Quatre types de champagne lui sont proposés qui sont, dans l’ordre croissant d’adoucissement, brut, extra-dry, sec, demi-sec. Le dosage, pour chacun d’eux, doit être en conformité avec la réglementation communautaire.— (François Bonal, Histoire du champagne, maisons-champagne.com)
De New-York à Paris, les ruines se précipitaient à un rythme accéléré. Et du même bras qui brandissait naguère les coupes de champagne extra-dry, les désenchantés saisissaient un browning et se faisaient sauter la cervelle, avec le même bruit sec du bouchon rejeté par la mousse jaillissante.— (Henri Valentino, Souvenirs de la prospérité américaine, Mercure de France, 01/06/1935, page 266)
Invariable |
---|
extra-dry \ek.stʁa.dʁaj\ |
extra-dry \ek.stʁa.dʁaj\ masculin
Ma chacune, à moi, était une ravissante grosse fille blonde, bébête, sentimentale, rosé clair, demoiselle de magasin et sage. tout en elle, tout, compliqué d’un copieux extra-dry préalable, me mettait en des états dont la plus chaste description me ferait traîner devant la justice de mon pays.— (Alphonse Allais, Vive la vie !, Flammarion, 1892, page 271)
Grisez-vous avec du vin de France, mes amis, je vous le répète, gaiement, légèrement, à la vieille manière, il n’y a que cela, et surtout jamais de champagne sec, entendez-vous, de cet ignoble extra-dry anglais, de cet affreux brut, mais du vrai, du doux, du nôtre, celui où il entre du raisin.— (Paul Bourget, Complications sentimentales, A. Lemerre, 1898, page 125)
Et Léon Brochard a déjà rempli mon verre d’un extra-dry de couleur engageante. Je sais quel effet dangereux la saveur pétillante du champagne produit sur moi, l’ivresse folle et légère qui embrume mes idées, la chaleur joyeuse dont m’imprègne ce vin blond…— (Jeanne Marais, Nicole, courtisane, Calmann-Lévy, 1912, page 67)
« Vous savez bien, Gérard, que je préfère à la lie des calices, la mousse des extra-dry et, à l’éloquence de la chaire, le langage muet des voluptés. »— (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 229)