féé

Du verbe féer.

féé \fe.e\

1. Qui est produit par l’art magique.
   • Pour mettre cette aventure à fin, il faut arracher de l'arbre une branche qui est féée. Il est aisé de reconnoître cet arbre à sa hauteur excessive , et aux vives couleurs de ses fruits. — (Alain-René Le Sage, Nouvelle traduction de Roland l'amoureux, de Matheo Maria Boyardo, Paris, chez Valleyre & chez Clousier, 1742, livre 4, chap. 11, réédité dans les œuvres complètes sous le titre Roland l'Amoureux, Paris, chez Étienne Ledoux, 1828, p. 391)
   • Le comte d'Harcourt mit au nombre de ses plus brillans exploits la prise de cette ville, qui se vantait d'être féée, mais qui avait perdu, pendant la guerre civile, le vrai principe de sa force , en voyant s'altérer la vertu et la fidélité de ses habitans. — (Joseph Henri Costa de Beauregard, Mémoires historiques sur la maison royale de Savoie et sur les Pays soumis à sa domination, Turin : chez Pierre Joseph Pic, 1816, vol. 2, p. 200)
   • Plus rarement, on y trouvait de fabuleuses pièces féées. — (Didier de Vaujany, Le Crépuscule des Sirènes, 2016)

• fé

féé \fe.e\

1. Participe passé masculin singulier de féer.

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (féé), mais l’article a pu être modifié depuis.
• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (féé)