Singulier | Pluriel |
---|---|
fabliau | fabliaux |
\fa.bli.jo\ |
fabliau \fa.bli.jo\ masculin
; c’est le temps des fabliaux, c’est le temps où naissent les diverses branches du Roman de Renart, c’est-à-dire ce que la littérature française a produit de plus achevé, comme art, au moyen-âge.— (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19.)
On raconte, depuis l’époque des fabliaux, une bien belle histoire sur cette veuve inconsolable qui se plantait des échardes dans les chairs en souvenir d’un feu mari cul-de-jatte et de son vivant portant jambes de bois.— (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 226.)
De plus, on assimile volontiers les femmes adultères aux prostituées et la pratique de la fornication, prostibulaire ou adultère, suppose le mensonge ou la clandestinité, comme l'ont si bien illustré les fabliaux, qui insistent sur les mensonges de l'épouse volage.— (Nicole Gonthier, Sanglant Coupaul ! Orde Ribaude ! : Les injures au Moyen Âge, Presses universitaires de Rennes, 2007)
On appelle pays de Cocagne un pays d’abondance et de bonne chère. Cette expression sert de titre à un fabliau, où l’auteur raconte qu’étant allé à Rome pour l’absolution de ses péchés, il fut envoyé en pénitence par le pontife dans un pays qui a été béni de Dieu particulièrement.— (Pierre-Marie Quitard, « Cocagne », Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes et des locutions proverbiales de la langue française, 1842, page 239)
→ Modifier la liste d’anagrammes
Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fabliau), mais l’article a pu être modifié depuis.