Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot faire. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot faire, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire faire au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot faire est ici. La définition du mot faire vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition defaire, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Il y a donc eu certainement une époque où ce que nous voyons maintenant autour de nous n’existait pas. Qui l’a donc fait ? Qui ? si ce n’est l’Être Suprême.— (Félix Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde, Paris : imp. des Orphelins d’Auteuil, 1923, réédition 1950, page 47)
La nature est admirable dans tout ce qu’elle fait.
L’oiseau fait son nid, l’araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l’histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
C’est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (Vieilli) C’est une histoire réécrite, inventée.
Il faut faire comme les autres : maxime suspecte, qui signifie presque toujours : il faut mal faire.— (La Bruyère cité par Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 436)
Là encore mes amis, vous avez fait de l’excellente besogne et vous l’avez faite sans bruit, sans flafla, comme toujours.— (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 75)
Faire le bien, le mal.
Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
Faire des affaires, des dettes.
Faire des prisonniers.
Faire des excuses à quelqu’un.
Faire du bruit.
Faire un achat.
Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
Faire une expérience : Vivre une expérience.
Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d’orthographe….
Faire une fête.
Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
— Je le sais, fit-il ; rien n’est plus malaisé que de se désencombrer l’esprit des images qui l’obsèdent.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
(Familier)C’est là qu’elle me fait « Ouais, j’suis désolée pour hier soir et tout… ».
(En particulier) Générer son bruit, son cri typique, en parlant d'un animal, d'un appareil, etc.
Imbécile de Grubb, – maugréait-il, fouillant en vain ses poches. – Il avait bien besoin de garder ma boîte… avec sa maudite habitude de vous « faire » vos allumettes.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 89 de l’édition de 1921)
PETERBONO – À qui l’as-tu fait, ce portefeuille, et où ? GUSTAVE – Je l’ai fait boulevard Ravachol à un vieux monsieur avec une grande barbe blanche…— (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
J’fais un peu l’orge, je fais un peu l’avoine. J’suis obligé de faire l’avoine, parce que je fais le cheval.— (Fernand Raynaud, Ça a eu payé (le paysan), dans Heureux !, éditions de Provence/La Table Ronde, Paris, 1975)
Des fuites découvertes dans la chaudière m’ont fait hésiter à quitter l’Islande pour les réparer ; en tous cas il était urgent de faire un peu d’eau.— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Tâche de te faire quelque argent cet été !
Faire des provisions, des courses.
Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
On arrivera peut-être à faire quelque chose de toi, tout de même. Oui , si les petits cochons ne me mangent pas...— (Henri Duvernois, Faubourg Montmartre, Paris : Ernest Flammarion, 1914, page 68)
'Faire l’empressé, l’enfant, l’entendu, l’esprit fort, le fanfaron, le gentil.
Faire le grand seigneur, l’homme d’importance, le malade, le malin, le mort, le savant, le sourd.
(Familier) Donner l’air, créer une impression particulière.
Ces lunettes, ça fait vraiment intello.
Ils truffent leurs communiqués de mots comme responsabilité sociale ou écologie, pour faire bien, pour faire moderne, mais tout ça, c’est de la poudre aux yeux.
Non, pas un 4x4, ça fait nouveau riche.
Dans ses brocarts, sous un grotesque chapeau tromblon « qui fait mode », la petite mariée de dix-sept ans, d'une grâce virginale, pose la main sur celle du mari que le Docteur a choisi pour elle.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 77)
Soit je trouvais ma mère dans un état normal, ce qui était très rare, soit elle était bourrée comme un coin, et elle n'arrêtait pas de marmonner, soit elle était dehors à faire les bistrots.— (Jacques Lecomte, Guérir de son enfance, Éditions Odile Jacob, 2004, page 224)
Qu’est-ce que vous faites ici ? : Pourquoi êtes-vous en ce lieu ?
Il répondit comme les autres l’avaient fait : Comme les autres avaient répondu.
Nous parlions de plein de choses, comme l’auraient fait deux anciens amis : Comme auraient parlé deux anciens amis.
Il apprit à chasser comme son père le faisait avant lui : Comme son père chassait avant lui.
Il vous protègera beaucoup plus que je ne pourrai le faire.
Le chien aboya à notre approche, ainsi que le font tous les chiens.
(Observation) La langue classique permet cette substitution sans le pronom personnel, et même s’il ne s’agit pas d’une action :
Je ne me trouve plus belle comme je faisais.— (Jean de la Fontaine, Les Amours de Psyché et de Cupidon, livre II, Charles Bertrand éditeur, Paris, 1970, page 134)
Mais on ne doit pas confondre cet emploi avec une autre tournure (sans conjonction de subordination) dans laquelle faire, conservant le sens d’exécuter, opérer, effectuer, etc., a également pour complément le pronom le qui représente le verbe précédent.
Il voudrait partir, mais il ne peut le faire (faire l’action de partir) sans autorisation.
Quoiqu’il ait tous les moyens de vous obliger, il ne le fera pas.
(Jeu)
Faire une partie : Jouer une partie (de cartes, d’échecs, de dames, etc.).
Faire les cartes : Les mélanger et les donner.
Faire une levée : Ramasser les cartes jouées.
Faire tant de points : Gagner tant de points.
Faire le jeu : Avoir les bonnes cartes.
C’est à vous à faire : C’est à vous de distribuer les cartes ; ou encore c’est à vous de jouer en premier.
(Marine)
Faire le quart.
Faire voile vers un endroit : Se diriger à la voile vers un point déterminé.
Faire le point : Déterminer par l’observation des astres la position exacte d’un navire sur la mer.
Faire eau : Se dit d’un bateau dont la coque laisse passer l’eau.
Beaucoup de navires feront du charbon à Colon, et tous seront forcés de s’arrêter au port d’entrée pour acquitter le péage, prendre des pilotes.— (Bulletin de l’Union Géographique du Nord de la France, Douai, 1903, page 125)
Mon premier malade fut un cancéreux d'une maigreur effroyable qui « faisait » – comme on disait – des troubles cérébraux et accusait les infirmiers de jeter « des poils » dans ses aliments. Comme je le chapitrais il se mit en fureur, ameuta ses voisins, prétendit que j’avais craché dans sa soupe. Il fallut une bonne demi-heure pour le calmer.— (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 136)
J’avais un brigadier-chef qui avait fait l’Indochine, le parfait baroudeur, qui commençait à être violent.— (Patrick Rotman, L'Ennemi intime, Seuil, 2009)
Je peux ajouter qu'un frère de Maria Soledad, qui avait aussi vécu la guerre d’Espagne, fit le coup de feu dans le maquis, puis s’engagea pendant cinq ans dans la Légion où il fit d’ailleurs l’Indochine…— (Désiré Sanchez, Le Vent du souvenir (suivi de Sous-marinier) : Autobiographie, Éditions Publibook, 2011, page 18)
Depuis six jours qu’ils étaient à Athènes, Chester et Colette étaient allés deux fois à l’Acropole avec leur Guide bleu, ils avaient pris un car jusqu’au cap Sounion pour voir le coucher du soleil et la célèbre signature de Byron sur la colonne de marbre d'un des temples, ils avaient « fait » les principaux musées, ils étaient allés une fois au théâtre – pour y aller, simplement, car ils n’avaient rien compris à la pièce – et ils avaient fait des plans pour visiter le reste du pays.— (Patricia Highsmith, Les Deux Visages de janvier, 1964, traduction Renée Rosenthal)
Monsieur Spitzweg n’est pas un coureur de musée. Mais il « fait » toutes les grandes expositions quand même. Peu importe le genre.— (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 23)
Jacquette Brouin et Cambremer n’ont eu qu’un enfant, un garçon qu’ils ont aimé… comme quoi dirai-je ? dam ! comme on aime un enfant unique ; ils en étaient fous. Leur petit Jacques aurait fait, sous votre respect, dans la marmite qu’ils auraient trouvé que c’était du sucre.— (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, pages 90-91)
Les maisons de la périphérie se vidèrent d’abord ; les portes faisaient un à un des hommes vêtus de noir, comme une chèvre fait ses crottes, et jusqu’à épuisement. Cette espèce d’envie gagna les maisons de proche en proche. À quatre heures toutes s’étaient soulagées.— (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 163)
Un jour, ma femme à moi aussi me regardera de ses yeux consternés ; je souffrirai d’un cancer ou bien je serai estropié. Rien à faire ! Je perdrai toute tenue, je me dégonflerai, sans compter les mille petites misères qui fondent sur les malades et sur les morts : faire sur un bassin, ne plus dominer son sphincter, sentir mauvais, se liquéfier.— (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 112)
Comme elle avait fait dans son lit, elle présentait ça comme une performance, façon Louis XIV au grand lever installé sur sa chaise d’affaires tandis que laquais & gentilshommes se pressent autour de Sa Grandeur & que le chirurgien hume le royal dépôt pour savoir s’il va bien ou s’il le fait bien comme disent messieurs les Anglais.— (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 506).
Mes amis des deux sexes employèrent, pour me consoler, tout ce qui faisait, non contre Henriette, qu’ils avaient tous aimée, mais contre l’infâme Macbell…— (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796, bibliothèque de la Pléiade, Tome 1, page 1095)
Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver.— (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Dans l’entre-deux-guerres, le prosateur se fait volontiers reporter : il mène l’enquête et décrit les faits, en usant de son art de la narration.— (Anne Dujin, Les écrivains crèvent l’écran, Le Monde. Mis en ligne le 16 août 2018)
Au début, j’avais des préoccupations de forme ; je demandais aux gens ce qui “se faisait” ou “ne se faisait pas”. Les gens ont souri et m’ont répondu : “Mais chacun fait ce qu’il veut”, et j’ai fait mon profit de la leçon.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 429)
(Pronominal)(Familier)Se le faire ou se la faire : Finir par se montrer violent.
Je vais me le faire s’il continue !
(Impersonnel) Indique un état météorologique.
Lorsque Bishop revint et posa un gobelet fumant devant elle, Anise referma les mains dessus pour se réchauffer ; il faisait trente-cinq degrés à l’ombre, et pourtant elle tremblait de froid.— (Kay David, L’ombre du doute, traduit de l’anglais par B. Dufy, en recueil avec La machination de Harper Allen, éditions Harlequin (collection Black Rose), 2009, chapitre 12)
Il fait beau, beau temps.
Il fait bon, une chaleur épouvantable !
Il fait chaud, doux, frais, frisquet, froid, un froid de canard, gris, humide.
Il fait jour, nuit.
Il fait nuageux, sec, soleil. — Il fait un temps de chien, un temps pourri.
Il s’est fait beaucoup de fentes dans cette muraille.
Il se fit un moment de silence.
Il se fait bien des choses qu’on s’explique mal.
On ne sait comment cela s’est fait.
Comment peut-il se faire que vous n’en sachiez rien ?
(Pronominal)(Impersonnel) Être convenable. — Note : Se dit surtout des actes de politesse ou de cérémonie qu’il est de bon ton d’accomplir en telle ou telle circonstance.
« Ça ne se fait pas » arrête tout examen, rend inutile toute discussion. « Ça ne se fait pas » est comme ces empereurs orientaux d’autrefois devant qui leurs sujets s’inclinaient sans jamais oser lever leurs yeux jusqu’à leur face.— (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 191)
Vous auriez dû envoyer une carte, cela se fait toujours.
Dites-moi, je vous prie, ce qui se fait en pareille circonstance.
(Auxiliaire) Aux formes simple ou pronominale (se faire), peut être auxiliaire de mode et se construire avec un infinitif pour signifier : être la cause (proche ou lointaine) de quelque chose ou d’une action. Le sujet du verbe à l’infinitif peut être exprimé dans la phrase ou être absent de la phrase. De même, le complément d’objet du verbe à l’infinitif n’est pas toujours exprimé.
Fais-la boire ou elle va avoir un mauvais trip.— (sous-titres Undercover)
Les maquignons se font craindre des animaux les plus revêches et savent réveiller les plus paresseux pour si peu qu’ils aient séjourné dans leurs écuries.— (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
J’ai fait des représentations au grand vizir et ai dû revenir à la charge à plusieurs reprises pour faire cesser cette pratique répugnante.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 97)
Alors tout le monde aurait su ce que l’on a tenté si longtemps de nous cacher : notre carte bancaire à puce est bel et bien piratable, quoi que l’on ait voulu nous faire croire !— (Pascal Colombani, Le dossier noir des cartes bancaires, Chatou : Éditions Carnot, 2001, page 185)
L’opium fait dormir.
C’est ce qui le fait vivre.
Faire agir des personnes puissantes.
Faire dire, faire savoir quelque chose à quelqu’un.
C’est moi qui le lui ai fait connaître.
Faire construire une maison par un architecte.
Je les ai fait chercher partout.
Se faire faire un habit.
Faire imprimer, faire paraître un livre.
La partie civile l’a fait condamner aux dépens.
Cela me fait penser à quelque chose.
Se faire aduler, aimer, craindre, détester, haïr.
Se faire couler un bain.
Faire dire quelque chose à quelqu’un : Lui attribuer des paroles qui ne sont pas les siennes.
L'ancienne athlète fera payer 32 euros par mois à ses abonnés pour accéder à ses contenus sur OnlyFans.— (Démotivateur, 24/10/2024)
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !
Expressions qui veulent toutes dire la même chose : laisse-moi tranquille.
« Je me demande si tes souliers feront cet hiver… », tante Aline les retournait dans tous les sens, en les astiquant avec une crème qui sentait très fort, toutes ces crèmes de maintenant sentent très fort et ne nettoient rien…— (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 48)
— Plus de tabac ? dit le voyageur. — Eh non ! Un paquet d’gris depuis c’matin ! D’ordinaire, il me fait la journée.— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
Avoir de l'importance pour quelqu'un.
Moricet, après un petit temps. — Non, mais pardon, monsieur… qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?— (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
En un mot, le faire de l’artiste ne paraît nulle part.— (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, page 163)
Cette fois ce n'est plus l’école vénitienne avec son faire large et savant, sa poésie de couleur, sa morbidezza de pinceau; non, c'est l’école florentine avec ses contours fermes, durs peut-être, mais si hardiment accentués.— (« Chronique : Salon de 1831 », dans la Revue de Paris, 2e éd., 3e année, tome 2, Bruxelles : chez H. Dumont, 1831, p. 279)
Ce musée renferme plusieurs Holbein, un portrait de la femme du peintre et de ses deux enfants, d’une expression pénétrante et pleine de charme malgré la sévérité du faire.— (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 67)
Il donne à Versailles ce buste, qui, dans sa nervosité, prouve si fortement la verve, l’élan de son faire, sa domination sur la forme.— (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, page 208)
Mince et droite dans son costume de cour Louis XV, elle s’apparente moins aux molles petites femmes de L’Embarquement pour Cythère qu’aux nymphes du Primatice : le faire un peu suranné d’un peintre provincial la fait reculer dans le temps.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 63)
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage