Singulier | Pluriel | |
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Masculin | fait-diversier \fɛ.di.vɛʁ.sje\ |
fait-diversiers \fɛ.di.vɛʁ.sje\ |
Féminin | fait-diversière \fɛ.di.vɛʁ.sjɛʁ\ |
fait-diversières \fɛ.di.vɛʁ.sjɛʁ\ |
fait-diversier \fɛ.di.vɛʁ.sje\ masculin
Ce journal n'hésite plus à recourir à la publicité pour soutenir son financement et échappe en ces temps troublés au droit de timbre imposé à la presse, parce qu'officiellement apolitique et fait-diversier.— (Annick Dubied et Marc Lits, Le fait divers. Presses universitaires de France, collection « Que sais-je ? » no 3479 → lire en ligne)
C’est cette absence de signifié propre aux deux avions s’écrasant sur les tours de New York qu’il nous semble pertinent d’interroger dans une approche fait-diversière.— (Sarah Cordonnier, Alexandre Coutant et Toni Ramoneda, « Fait-divers global et redéfinition du mythe. Approche fait-diversière du 11 septembre 2001 », Le fait-divers dans tous ses états, Université Jean Moulin Lyon 3, 2006)
Pouvait-il, pour autant, maintenir sa candidature ? Non, absolument pas. Parce qu’il y a, dans cette affaire, deux réalités. Il y a d’abord une réalité factuelle, une réalité fait-diversière si vous voulez. Autrement dit, il y a ce qui s’est passé.— (Frédéric Says, « L'impossible investiture de Jérôme Peyrat », chronique « Le billet politique », France Culture, 19 mai 2022 → lire en ligne)
Singulier | Pluriel |
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fait-diversier | fait-diversiers |
\fɛ.di.vɛʁ.sje\ |
fait-diversier \fɛ.di.vɛʁ.sje\ masculin (pour une femme, on dit : fait-diversière)
Il entrait en qualité de « fait-diversier » dans un quotidien de Marseille, moyennant quatre-vingt-dix francs par mois.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 26)
Son traitement, sa couverture médiatique pourront être assuré par un fait-diversier, journaliste en charge des faits-divers, un enquêteur spécialisé dans les affaires politico-financières ou un chroniqueur judiciaire.— (Alexandrine Civard-Racinais, Le journaliste, l’avocat et le juge : les coulisses d'une relation ambigüe, 2003, page 34)
À quoi servent les faits divers ? . En règle générale, à faire du très mauvais journalisme, caressant le lecteur dans ses pulsions malsaines quitte à pulvériser les lignes jaunes du métier : des « fait-diversiers » à l’ancienne aux voyous de l’empire Murdoch, les mœurs n'ont pas changé, seules les technologies évoluent.— (Nicolas Demorand, Trouble, dans Libération (journal), no 9535, 7 & 8 janvier 2012, page 3)
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