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Daniel d’Arthez alla mettre au Mont-de-Piété sa montre pour pouvoir acheter deux falourdes, afin que son ami trouvât du feu chez lui, car il faisait froid.— (Honoré de Balzac, Illusions perdues, deuxième partie : Un Grand Homme de Province à Paris)
Pour une voie de falourdes de perches est dû auxdits officiers 30 sols 11 deniers.— (Déclar. 22 oct. 1715, Tarif)
On en vend beaucoup au menu peuple en falourdes composées de six ou sept bûches.— (Dictionnaire des arts et métiers, March. de bois, 1767)
Falourde de harts, grand fagot de douze ou quinze longs morceaux de bois, garni dans l'intérieur de débris de harts, de liens de train de bois.
Quelques instants après, Schaunard et Colline remontaient, suivis d'un charbonnier chargé d'une grosse falourde.— (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, XIX : Les fantaisies de Musette ; Éditions Nilsson, Paris, s. d., page 232)
Et le gai Bûcheron, embrassant sa falourde, Pour retourner chez lui sur son dos la jeta. Cette charge jamais ne lui parut moins lourde.— (Charles Perrault, Les souhaits ridicules)
association (…) dont le maître suprême est une « falourde » (…) répondant au surnom du « Dragon ».— (Hogier-Grison, Monde où l'on triche,, 1886, p. 204)
Littré[1] explique : « On a fait venir ce mot de faixlourd, et Diez approuve cette étymologie, mais elle ne peut se soutenir en présence des anciennes formes. On trouve dans le XIIIe siècle falourde (espagnol falordia), « tromperie, bourde », mais non avec le sens de fagot. Plus tard c'est velourde ou balourde que l'on trouve, signifiant « fagot » ; enfin plus tard encore, et avec le sens de « fagot », falourde. Dans l'état actuel il n'est pas possible d'éclaircir ce problème ni de dire si falourde et velourde sont le même mot, ni s'il y a quelque rapport entre falorde, « tromperie », et falourde, « fagot ». Fagot lui-même a le sens de « bourde ».
Un étymon gaulois[2], qui serait aussi à l'origine de voloper, envelopper n'a pas été retenu ici. L'italien falò (« feu allumé pour fêter quelque chose » → voir falot) n'explique ni le suffixe ni le v des formes anciennes.
En autre lieu les covient trere, Où il me fet l'oreille sorde, Qu'il n'a cure de ma falorde, Et je li referai la moe.— (Rutebeuf, II, 79, XIIIe siècle)
Seigneurs, de nostre loy destruire Ne cesse Jhesu le trahistes Pour fallourdes que il a dictes, Et du dire point ne recroit . — (la Passion de Nostre Seigneur Jesus-Christ, XVe siècle)
Falourde, Fagot de quatre ou cinq bûches liées ensemble.
L'endemain il fit, par les vilains du pays, acharier et apporter grant foison des buches et de velourdes.— (Froissart, I, I, 233, XVe siècle)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage