fantômal

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Voir aussi : fantomal

Étymologie

(Siècle à préciser) Mot dérivé de fantôme, avec le suffixe -al.

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin fantômal
\fɑ̃.to.mal\
fantômaux
\fɑ̃.to.mo\
Féminin fantômale
\fɑ̃.to.mal\
fantômales
\fɑ̃.to.mal\

fantômal \fɑ̃.to.mal\

  1. Qui tient du fantôme ; qui ressemble au fantôme.
    • Et l'on songeait aussi aux brouillards fantômaux qui glissent au flanc des monts ou qui se lèvent sur les pâturages aux heures mélodiques du crépuscule ou lorsque l'aube rosit les sauvages sommets. — (Mercure de France, vol.27, 1898, page 359)
    • Enfin à la nuit faite, des ombres fantômales, s'avançant hardiment vers l'ennemi, commencent à peupler la paix lacustre et mortuaire. — (Marguerite Baulu, La Bataille de l'Yser, Paris, Perrin & Cie, 1918, page 359)
    • Il faut dire qu’un séjour continuel dans un État bien organisé a quelque chose d’absolument fantômal ; on ne peut sortir dans la rue, boire un verre d’eau ou monter dans le tram sans toucher aux leviers subtilement équilibrés d’un gigantesque appareil de lois et de relations, les mettre en branle ou se faire maintenir par eux dans la tranquillité de son existence ; on n’en connaît qu’un très petit nombre, ceux qui pénètrent profondément dans l’intérieur et se perdent à l’autre bout dans un réseau dont aucun homme, jamais, n’a débrouillé l’ensemble ; c’est d’ailleurs pourquoi on le nie, comme le citadin nie l’air, affirmant qu’il n’est que du vide ; mais il semble que ce soit justement parce que tout ce que l’on nie, tout ce qui est incolore, inodore, insipide, sans poids et sans mœurs, comme l’eau, l’air, l’espace, l’argent et la fuite du temps, est en réalité l’essentiel, que la vie prend ce caractère spectral. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 196)

Variantes orthographiques

Traductions