fas

Du moyen breton facc^[1][2].

fas \ˈfasː\ masculin ou féminin (l’usage hésite)

1. (Anatomie) Face, figure, visage.
   • Sell ar fas vil-ze ! — (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, 1re édition 1970, page 159)

     Regarde-moi ce visage laid-là !

• bizaj
• dremm
• eneb

fas \ˈfas\

1. Pluriel de fa.

• Madrid : \ˈfas\
• Séville : \ˈfah\
• Mexico, Bogota : \ˈfas\
• Santiago du Chili, Caracas : \ˈfah\
• Montevideo, Buenos Aires : \ˈfas\

Le Dictionnaire étymologique latin  le fait dériver de for, fari (« dire ») qui l’apparente à (ou en fait la racine de) fanum (« temple »), fastus (« faste »), feriae (« fête »).

Comparez, à ce titre le grec ancien δίκη, díkê (« droit, justice divine ») et le latin dico (« dire »).

Julius Pokorny le fait dériver d’un radical indo-européen commun *dhes  (« lié à dieu ») - au sujet de \dh\ et \f\ voyez « f » - étroitement apparenté à celui qui donne θεός, theós et deus ; il en fait le radical de feriae (« fêtes »), fanum (« temple ») et fastus (« faste »).

fas \Prononciation ?\ neutre indéclinable

1. (Religion) Parole divine, ordre de Dieu, droit divin, justice divine, droit naturel, loi divine, destin.
   • fas est…

     il est permis par les dieux de… ou que…, il est possible de…, le destin veut que…

   • jus ac fas omne delere — (Cicéron)

     détruire toutes les lois divines et humaines.

2. Ce qui est ordonné ou permis par les dieux.
   • quo praeter sacerdotes adire fas non est — (César)

     où l'on ne peut entrer, à l'exception des prêtres.

   • leporem gustare fas non putant — (César)

     ils pensent qu'il est pas permis de manger du lièvre.

3. (Droit) Ce qui est permis, le juste, le légitime, le bien.
   • fas nefasque confundere — (Ovide)

     confondre ce qui est permis et ce qui est défendu, le bien et le mal.

   • contra quam fas erat amore capta — (Cicéron)

     éprise d'un amour illégitime.

• nefas (« tabou, interdit par les dieux »)
• jus (« justice des hommes »)

• Michel Bréal et Anatole Bailly, Dictionnaire étymologique latin, Hachette, Paris, 1885 → consulter cet ouvrage
• Pokorny *dhes
• « fas », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage

fas \ˈfas\ (graphie normalisée)

1. Deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif de faire.

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

fas /ˈfɑs/

1. À nouveau, de nouveau, encore.
   • Jua, jus don háliidat molsut ruovttoluotta oažžut almmolaš ásahusain boastta fas báberhámis, de fertet várašit iežat dan vuostá ahte oažžut boastta digitálalaččat. — (eid.difi.no)

     Oui, si tu désires revenir en arrière pour recevoir le courrier des institutions publiques de nouveau en version papier, tu dois te désinscrire du courrier électronique que tu reçoives le courrier électroniquement].

   • Eará háviid fas boahtá ahkitvuohta measta iešalddis. — (dearvvas.guovdageainnu.suohkan.no)

     D’autres fois encore, l’ennui vient presque de lui-même.,

2. Pour ce qui est de, en ce qui concerne.
   • Ja máŋga oahpaheaddji leat muitalan ahte báikkálaš kultuvra fas lei amas sidjiide. — (Skuvla.info)

     Et beaucoup d’enseignants ont raconté qu’en ce qui concernait la culture locale, elle leur était inconnue.

Á nouveau :

• ođđasis

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fas \fas\

1. (Zoologie) Cheval.

• (Région à préciser) : écouter « fas  »

• saf