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La brutalité de l’adolescence faisait des filles de treize à quinze ans, dans mon village, des forcenées qui volaient le crin, le coton et la laine, roulaient des chiffons dans un sac et s’attachaient le vilain affiquet dit « faux-cul » sur les reins, dans un escalier sombre, hors de la vue de leurs mères.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éditions Le Livre de Poche, 1968, page 121)
Elles se tapotaient les hanches, se lissaient la basquine et donnaient deux ou trois petits coups de croupion en poules faisanes pour placer leur faux-cul avant de repartir à la besogne — (Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 270)
Les femmes retirèrent leurs faux-culs. En coton, au lieu d’être en crin comme celui des dames, ils s’étaient gonflés d’eau. Elles durent aussi laisser tomber leurs jupes trop amples, lourdes et boueuses.— (Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 274)
Je me préférerai toujours en wat bronzé payant une énième tournée de Guinness à tous les Joe-la-galère du quartier qu’en demi-Français recevant des tapes dans le dos pendant les pince-fesses faux-culs des Blancs d’ici.— (Nicolas Fargues, Attache le cœur, P.O.L, 2018)