femme-objet \fam.ɔb.ʒɛ\ féminin (pour un homme, on dit : homme-objet)
L’homme serait-il devenu une femme-objet comme les autres ? Y prendrait-il goût ?— (« L’homme, une femme-objet comme les autres », LeSoir.be, 30 juillet 2012)
La sportive devient, comme le note Françoise Labridy l’objet support des fantasmes masculins, elle perpétue son rôle social de femme-objet, mélange d’admiration et de désir érotique.— (Pierre Arnaud et Thierry Terret (éds.), Histoire du sport féminin, tome 2, 1996)
La femme qui circule s’offre comme objet d’échange. Il s’agit alors d’une sorte de marché entre les hommes pour obtenir la femme-objet, marché où le plus offrant serat gagnant .— (Brinda J. Mehta, Corps infirme, corps infâme, 1992)
Portant des pancartes déplorant le « système dégradant et irresponsable de la femme-objet », les contestataires ont aussi installé des poubelles dans lesquelles elles jetaient gaines, rouges à lèvres, faux cheveux, faux cils et perruques.— (Karl C. Sandberg, Lectures et conversations, 1970)