feuillir \fœ.jiʁ\ intransitif 2e groupe (voir la conjugaison)
L’olivier ne feuillit & ne défeuillit point en entier chaque année ; c’est un arbre toujours verd.— (Mémoire sur la culture de l’olivier et la manière d’extraire l’huile des olives, 1783, page 54)
De grands ormes, qui commençaient à feuillir, l’empêchaient de nous apercevoir, et il pensait qu’ils produisaient le même effet par rapport à lui.— (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796, bibliothèque de la Pléiade, tome 1, page 737)
N’en attendez ni abri, ni ombrage, ni fleurs ; ils feuillissent tard, se dépouillent tôt, et vivent longtemps à demi dépouillés.— (Charles-Augustin Sainte-Beuve, « P. Corneille », Portraits littéraires, tome I, 1844)
Dans les saules qui feuillissent, dans les peupliers dont les bourgeons sont enduits d’une résine visqueuse, les oiseaux, le merle, la fauvette, le pinson voltigent en disant par leurs chants qu’on est encore à la campagne et non déjà à la ville.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)