fieffé

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Voir aussi : fieffe

Étymologie

(Date à préciser) De fieffer.
(XVIe siècle) pour le sens figuré (Voir citation 1).

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin fieffé
\fjɛ.fe\
ou \fje.fe\

fieffés
\fjɛ.fe\
ou \fje.fe\
Féminin fieffée
\fjɛ.fe\
ou \fje.fe\
fieffées
\fjɛ.fe\
ou \fje.fe\

fieffé \fjɛ.fe\ ou \fje.fe\

  1. (Sens propre) (Autrefois) (Histoire) Qui tient en fief ; qui est donné en fief.
    • Si le seigneur attend conseil, aide et service militaire de son vassal fieffé, ce dernier doit recevoir une terre capable de produire, un château en état d’être défendu, même si à tout moment le suzerain peut demander qu’il lui soit ouvert. — (Madeleine Michaux, Le Moyen âge, Éditions Eyrolles, 2015, page 95)
    • Fieffé : au sens premier, celui qui possède un fief ou du moins qui en a l’usage. À partir du XVI e siècle, le mot prend un sens figuré : est « fieffé » celui qui possède au plus haut degré un défaut, comme par exemple « un fieffé menteur ». — (Madeleine Michaux, Le Moyen âge, Éditions Eyrolles, 2015, page 95)
  2. (Sens figuré) Qui porte au suprême degré un défaut ou un vice.
    • De plus, j’ai dernièrement éprouvé par expérience que les voleurs fieffés ne sont pas les hommes les plus méchants auxquels on puisse avoir affaire en ce monde. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Le Duc. – Renzo, un homme à craindre ! le plus fieffé poltron ! — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 2, 1834)
    • Ne voyez-vous pas que cet animal était un ivrogne fieffé, et que pour n’en rien perdre il a bu non-seulement le vin, mais encore la bouteille ? — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
    • Écoutez bien, je dis pour changer : O bon peuple de Paris ! vous êtes un tas de niais, et vos seigneurs, vos nobles de robe et d’épée, ne sont que d’hypocrites fraudeurs et de fieffés escogriffes ! — (Clémence Robert, Les Voleurs du Pont-Neuf, Paris : chez C. Lévy, 1883, chapitre 27)
    • Je veux vous donner un bon conseil : cet homme qui vous sert de guide est un fieffé coquin, il est connu pour tel dans toutes les prairies de l’Ouest. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Cet homme du XVIIe siècle va s'apercevoir qu'il était encore loin d'imaginer le degré de dévergondage que certains milieux pouvaient atteindre, que ses propres nièces, sous des dehors cafards, forment une bande de partouzardes fieffées, qui se gaussent de sa naïveté. — (Émile Lehouck, Vie de Charles Fourier, Éditions Denoël & Gonthier, 1978, page 151)

Traductions

Forme de verbe

Voir la conjugaison du verbe fieffer
Participe Présent
Passé (masculin singulier)
fieffé

fieffé \fjɛ.fe\ ou \fje.fe\

  1. Participe passé masculin pluriel de fieffer.

Prononciation

  • France (Lyon) : écouter « fieffé  »
  • France (Lyon) : écouter « fieffé  »

Références