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fils de ses œuvres \fis də sɛ.z‿œvʁ\ |
fils de ses œuvres \fis də sɛ.z‿œvʁ\ masculin invariable
Bonaparte s’est montré trop médiocre dans l’infortune pour croire que sa prospérité fût l’ouvrage de son géni ; il n’est que le fils de notre puissance, et nous l’avons cru le fils de ses œuvres.— (François-René de Chateaubriand, « Mélanges politiques », dans Œuvres complètes de M. le vicomte de Chateaubriand, tome 4, 1834)
Ils le prenaient de haut avec lui parce qu’ils se croyaient tous les droits en vertu de leur naissance, — neveux bien au-dessus de directeur ; l’un parce qu’il était fils d’un frère, l’autre fils d’une sœur du patron, tandis que lui qui n’était que fils de ses œuvres, avait de toutes ses forces travaillé au succès de la glorieuse maison qui pour une part, une grosse part, était sienne.— (Hector Malot, En famille, 1893)
C’est ce qui fait toute la différence entre le parvenu et le fils de ses œuvres, qui représentent deux types opposés de réussite, .— (Alain Plessis, Régents et gouverneurs de la Banque de France, 1985)
Jacques Riberpray a siégé tout juste un an sur les bancs de la Chambre, ma sa carrière est néanmoins exemplaire à plus d’un titre. D’abord parce qu’il est le fils de ses œuvres. D’origine modeste .— (Jean-Pierre Chaline et Anne-Marie Sohn, Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie 1871-1940, 2000)
Son père était William Dennis, propriétaire de la Halifax Herald Company, éditeur des deux principaux journaux de la ville au début du 20e siècle (le Herald et le Mail), fils de ses œuvres et philanthrope; il a été nommé sénateur en 1912.— (« Clara Dennis: part à la découverte de la Nouvelle-Écosse », sur le site du gouvernement de la province de Nouvelle-Écosse, <gov.ns.ca>, 2011)