folleté

(Adjectif) De l’occitan folèt (« jaune, desséché »), apparenté à follet^[1].

folleté \fɔl.te\

1. (Occitanie) Se dit des vignes qu’atteint, aux mois de juin et de juillet, un mal subit frappant les sarments et laissant intacts le plus souvent le tronc et les racines ; ce mal, suivant un préjugé populaire, est causé par un tourbillon de vent chaud.
   • Une vigne folletée périt au contraire très rapidement; toutes ses fonctions végétatives cessent souvent quelques heures après l'apparition du folletage. — (Journal de l'agriculture, 1882)

• folletage

folleté \fɔl.te\ féminin

1. Synonyme de folie.
   • Un jour que je lui faisais honte de ses folletés il m’a promis bien honnêtement qu’il me lairait tranquille dorénavant, et je ne peux pas dire que j’aie eu depuis à me plaindre de lui. — (George Sand, Jeanne, 1844)
   • Son idée se trouvait toujours mêlée, je ne sais comment, avec celle que je voulais donner au bon Dieu, et, tout en mûrissant à la sagesse dans ma conduite, je sentais ma tête s’en aller en des folletés d’amour, qui n’étaient point encore de l’âge de ma cousine, et qui, mêmement pour le mien, devançaient un peu trop la bonne saison. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 13)
   • Sarkozy est contre le plan de répartition du gouvernement. Il opine que c’est une folleté de répartir la « jungle » sur plusieurs endroits. — (Astrid Vandesompele, La représentation des migrants et du démantèlement à Calais dans la presse écrite : une analyse du framing, Université de Gande, 2017, page 52)

• « folleté », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage