Singulier | Pluriel |
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fonçage | fonçages |
\fɔ̃.saʒ\ |
fonçage \fɔ̃.saʒ\ masculin
Le fonçage d’un tonneau, d’une tarte.
Quoiqu’il en soit, la fabrication des papiers peints comprend trois opérations principales : le fonçage, le satinage et l’impression proprement dite. ' La première opération que subit le papier est le fonçage, qui consiste à établir sur sa surface une teinte plate dont la couleur varie et qui sert de base aux applications ultérieures. Les papiers à fonds blancs sont eux-mêmes foncés. La couleur qui sert à faire cette teinte plate de fonçage est généralement délayée dans de la colle de peau assez claire qui est fabriquée avec de vieux cuirs.— (Encyclopédie chimique, tome X (Le Papier), Vve Ch. Dunod, Éditeur, Paris, 1890)
Le fonçage d’un pieu.
L’exploitation des mines de la Truyère se fait par trois puits qu’on nomme puits Saint-Julien, puits Sainte-Alphonsine et puits Saint-Pancrace ; car c’est un usage dans les houillères de donner assez généralement un nom de saint aux puits d’extraction, d’aérage ou d’exhaure, c’est-à-dire d’épuisement ; ce saint étant choisi sur le calendrier le jour où l’on commence le fonçage, sert non-seulement à baptiser les puits, mais encore à rappeler les dates.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
Pour déterminer plus exactement le profil en travers du canon, on entreprit le fonçage d’un puits, sur la rive gauche.— (Génissiat : La Houille blanche, Revue de l’ingénieur hydraulicien, 1950)