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En 1477, le duc René II expulse les juifs ; en 1686, les dragons du roi procèdent à la conversion forcée des protestants de Metz, provoquant une fuite clandestine et définitive principalement vers les États allemands.— (Jérôme Estrada, « Une terre de migration et de passage », Le Mag, supplément de Vosges Matin, 10 décembre 2017, page 30)
Être forcé dans toutes ses manières. — Elle n’a rien de gauche ni de forcé.
Contenance forcée. — Un rire, un sourire forcé.
Il en recule jusqu’au-dessus du canapé et pour dissimuler son embarras, il étale machinalement la couverture sur le dossier du canapé, tout en riant d’un rire forcé qui lui donne l’air absolument sot.— (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
et chaque fois que, dans un lieu public, quelqu’un déclarait à haute voix, d’un ton assuré et confiant : « C’est forcé qu’ils y arrivent ! » il y avait dix chances contre une qu’il s’agît de vol aérien.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 17 de l’édition de 1921)
(Jardinage) Qualifie une plante à laquelle ont fait donner artificiellement plus qu’elle ne donnerait naturellement.
Par jeu, j’entourais de mes deux mains « sa taille de guêpe » ; mais l’épanouissement du buste et des hanches aurait paru aujourd’hui presque monstrueux : les femmes d’alors ressemblaient à des fleurs forcées.— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 73)
Le buveur de sang marrant est souvent embarrassant comme un tonton qui aurait forcé sur la Suze.— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 22 mars 2024, page 9)