Singulier | Pluriel |
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fourchon | fourchons |
\fuʁ.ʃɔ̃\ |
fourchon \fuʁ.ʃɔ̃\ masculin
Fourche à trois fourchons.
Fourchette à quatre fourchons.
Les Athéniens ont aussi eu une pièce de monnaye marquée de l'image de Pallas, qui pour ce par Euripide est appelée (Parthenon) c'est à dire vierge, les Trezeniens en l'honneur de Neptune, qu'ils adoraient comme Dieu protecteur de leur ville, ont marqué la monnaye du trident qui est une fourche à trois fourchons enseigne du Dieu Neptune,— (Guillaume Budé, «Summaire ou Epitome du livre de Asse fait par le commandement du roy, par maistre Guillaume Budé conseiller du dict seigneur, & maistre des requestes ordinaires de son hostel, & par luy presente audict seigneur» 1523)
Puis çonsidère la pointe crochue du hamesson, & l'épine au dos d'iceluy & prenant en main les fourchons du trident, essaye les.— (Lucian de Samosate, «Les oeuvres de Lucian de Samosate, philosophe excellent, non moins utiles que plaisantes , traduites du grec, par Filbert Bretin,... repurgées de parolles impudiques et profanes», Paris, 1583)
La construction de ce Bâtiment, est des arbres coupez par le tronc, en, fourches, qu'ils plantent en terre; ils y en enfoncent trois ou quatre de quinze à seize pieds de haut, sur les fourchons desquels ils mettent une pièce de bois, qui est le faîte, ils en placent à six pieds de là & de chaque côté huit de même qui n'ont que six à sept pieds de hauteur, sur les fourchons desquels ils posent des pièces de bois, de même qu'ils ont posé sur les premières qu'ils nomment Filieres, en mettent encore sur chaque petite fourche, une qu'ils nomment des Travers.— (Alexandre-Olivier Exquemelin, «Histoire des aventuriers, flibustiers et boucaniers. 2. Tome 1 / qui se sont signalés dans les Indes, contenant ce qu'ils y ont fait de remarquable, avec la vie, les moeurs et les coutumes des boucaniers et des habitants de S. Domingue et de la Tortue, une description exacte de ces lieux, et un état des offices tant ecclésiastiques que séculières , et ce que les plus grands princes de l'Europe y possèdent, par Alexandre Olivier Oexmelin», Paris, 1699)