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(Siècle à préciser) De français, peut-être influencé par franc(he), et avec les suffixes -ouille et -ard typiques de l’argot de la première moitié du XXe siècle. On le trouve sous la plume des auteurs français de la Première Guerre mondiale.
(Familier) et parfois (Péjoratif) Désigne quelque chose de typiquement français et populaire. Parfois utilisé pour se moquer gentiment des mœurs françaises, ou de la culturefrançaise.
« Cochonou surfe sur une image franchouillarde pour vendre ses produits mais ils ne jouent pas le jeu. La viande est transformée en France mais provient de l’étranger » — (Le Monde du 16/07/2015 )
Quand je parle anglais, on reconnait mon accent franchouillard.
Or, aucune publicité ne montre des Français en train de boire du vin, parce que ça fait franchouillard.— (Alain Paucard, La France clandestine: un manifeste, 2001)
Déjà l’américomanie, qui devait marquer plusieurs générations de Franchouillards, était en germe.— (Albert Simonin, Les Mémoire d’un enfant de la Chapelle, Gallimard, Paris, 1977)
Pour moi, c'est un petit politicien franchouillard, qui ne connaît rien du monde, sinon il ne dirait pas de telles absurdités.
Michel Simon y jouait un paysan franchouillard, pétainiste, Pépé, qui reçoit, au début de la deuxième guerre mondiale, un garçonnet qu'envoient chez lui ses parents sans lui donner sa religion.— (Freddy Buache, Vingt-cinq ans de cinéma français: parcours croisés, 1979-2003, 2005)
Je savais que le gosse aurait eu à subir des lazzis de conquérants, de coloniaux, de ces railleries lancées d’un ton madré, avec une tape dans le dos, et qui, sous couvert d’humour franchouillard et innocent, remettent l’immigré à sa place, le minent, l’avilissent et finissent par le détruire.— (Guy Boley, Quand Dieu boxait en amateur, 2018, pages 160-161)