fraticelle

Français

Étymologie

De l’italien fraticello (« petit frère ») ; pour le sens, comparer avec Frères mineurs et Petits Frères des pauvres.

Nom commun

fraticelle \fʁa.ti.sɛl\ masculin et féminin identiques

1. (Histoire, Religion) Membre de l’ordre des franciscains qui, au XIII^e et au XIV^e siècle, fut excommunié pour avoir trop fortement promu la pauvreté et dénoncé la richesse de l’Église.
   • Les fraticelles prétendaient que les vrais chrétiens devaient vivre de charité, n'avoir rien en propre, et qu'il ne fallait point travailler, parce qu'en travaillant on aurait eu droit à quelque chose. — (Saint-Foix, Essais Paris, Œuvres, t. IV, p. 344)
   • Le XIV^e siècle allume le bûcher des Templiers, rissole, dans le Languedoc, les Bégards et les Fraticelles, les lépreux et les Juifs. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
   • D’ici furent dirigés ces inquisiteurs qui allèrent brûler Vaudois, cathares, fraticelles, béguins, sorciers, envoûteurs, magiciens, flagellants, ou juifs convertis, mais soupçonnés de sortilèges. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)

Traductions

Anagrammes

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Voir aussi

• Fraticelles sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

• « fraticelle », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage