fraudable

(1845)^[1] Dérivé de frauder, avec le suffixe -able.

fraudable \fʁo.dabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut faire l’objet d’une fraude.
   • La première raison c’est que l’impôt direct est plus juste et plus efficace, en particulier parce qu’il est plus difficilement fraudable, ou, plus précisément, que la fraude répartie sur un plus grand nombre d’individus y est unitairement plus faible. — (Lucien Neuwirth, Le fléau fiscal : Réforme ou révolution, Fayard, Paris, 1977)
   • L’impôt analytique est facile à instituer, à établir, à contrôler, mais pour tout dire il est archaïque. L'impôt synthétique est au contraire plus complexe - donc fraudable -, mais mieux adapté aux conditions d’une société moderne. — (Gérard Tournié, La politique fiscale sous la 5^e République, Privat, Paris, 1985)
   • La solution, tout le monde la connaît : mettre fin à cet examen unique, au profit de trois épreuves de base, qui pourraient être le français, l’histoire-géo et la philo, et regarder le parcours scolaire. Le tout en privilégiant la culture, un domaine qui n’est pas fraudable, et pas des exercices. — (François de Closets, « En France, la fraude bénéficie d'une grande indulgence », leparisien.fr, 28 juin 2011)