Singulier | Pluriel |
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frisure | frisures |
\fʁi.zyʁ\ |
frisure \fʁi.zyʁ\ féminin
Cette frisure est belle.
En entrant tu pourrais tâter ton gousset et croire qu’on va te demander cinq francs ; mais il n’est extrait de toute espèce de poche que dix sous pour une frisure, et vingt sous pour une coiffure avec taille de cheveux.— (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
Le vent a dérangé ses frisures.
Sa nuque penchée avait surtout une adorable jeunesse, d’une fraîcheur de lait, sous l’or des frisures folles.— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
Elle a perdu sa frisure de mouton, préparée par tant d’épingles doubles, et sa peau de fillette blonde miroite sur les joues comme une pomme frottée.— (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Livre de Poche, 1960, page 63)
Le soleil brûlait le teint de la belle ; les frisures dont elle entourait son front et qu’elle avait chèrement payées chez un coiffeur de la ville, elle ne les avait plus trouvées, un beau matin, dans le tiroir où elle les plaçait chaque soir avant de se coucher.— (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 227)
Ses vilaines épingles de fer quittèrent son prétentieux petit chignon, elle eut autour de sa tête sa chevelure, pas très longue, mais qu’une frisure vigoureuse répandit et enflamma.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 88)
Je voulais aussi des frisures en éponge sur le front, des ceintures de cuir à me couper le souffle, des cols baleinés, de l’essence de violette sur mes mouchoirs.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 121)
La frisure des plumes.
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